Fédération de Haute-Corse

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Expulsion. 80 personnes mises à l’abri, plus de 300 à la rue

le 22 October 2013

Expulsion. 80 personnes mises à l’abri, plus de 300 à la rue

Les autorités ont fait table rase du bidonville de la Capelette devant une centaine de militants. Ses 400 occupants avaient déjà fui vers d’autres sites avant l’arrivée des forces de l’ordre.

Cinq heures cinquante, les parents, grand-parents et les enfants encore tout endormis se posent devant l’église. A deux pas du plus grand des bidonvilles de Marseille, boulevard Lazer. Ce sont les derniers à partir, les autres sont déjà installés sur d’autres sites, ou en chemin. « Nous n’avons pas d’endroit, pas de tente », s’excuse presque le père. L’arrêté d’expulsion a été pris et la dead line c’est ce lundi 21 octobre à 6 heures : l’évacuation du campement illicite, comme toutes les précédentes est sans appel. Pour éviter à leurs enfants l’affrontement avec la puissance publique, les familles ont déguerpi du site où elles vivaient dans des conditions absolument épouvantables, depuis plus d’un an. En un week-end, les baraques sont démontées, les cabas ficelés et on a repris l’interminable chemin vers d’autres lieux. Ce matin-là, seuls les militants et les médias sont sur place, face à deux policiers venus vérifier que ce sinistre village improvisé était vide de ses habitants aussi démunis qu’indésirables.

C’est que le ministère de l’Intérieur de Valls ne fait guère plus de cadeaux à ces populations migrantes que celui d’Hortefeux : la ligne droite de la politique de l’expulsion, bien que reconnue vaine et dangereuse, est tenue de main ferme. Certes, il y a eu depuis un élargissement de la liste des métiers en tension ouverts aux Roumains et aux Bulgares, mais pas plus de contrat de travail pour autant. Il y a aussi eu une directive en 2012 qui oblige au relogement en cas d’évacuation de campement, mais elle reste inappliquée. Ou a minima, faute de places d’hébergement disponibles, faute d’avoir ignoré le « problème roms » pendant dix ans, et plus largement, faute de n’avoir pas pris la mesure de l’augmentation de la précarité des familles, quelles qu’elles soient.

Les services de la préfecture ont bien souligné « 13 familles, soit 80 personnes ont pu être placées en hébergement sur Marseille et hors de la ville, elles remplissaient les conditions d’engagement requises dans le parcours d’insertion ».

Mais sans préciser pour combien de temps. Pour l’heure, seules 6 familles sont effectivement au chaud. Les autres disposeront de quelques nuits d’hôtel. Quant aux centaines d’autres personnes, c’est à la merci de la rue et aux mains des exploiteurs de misère que la République les abandonne.

L’égalité des droits

Mais la mobilisation est là. Près d’une centaine de militants (LDH, Cimade, Rencontres Tsiganes, CCFD, Pastorale des migrants, 1.000 Babords, CNT et membres du Parti de Gauche), les éducateurs de l’Addap 13 qui ont fourni un travail remarquable même s’ils se heurtent à des blocages administratifs, un curé, le père Daniel, et deux élus communistes (Jean-Marc Coppola et Christian Pellicani) venus en soutien de toute une population, soit 2.000 personnes sur Marseille. Et interrogent « comment se peut-il qu’il n’y a eu que le Maire de Gardanne dans ce département pour avoir le courage de prendre les choses en main ? »

Convaincus qu’on est « dans une posture idéologique : chasser les pauvres de la ville », ils opposent leur banderole aux pelleteuses.

« S’il est clair que ces familles ne pouvaient plus vivre dans cette décharge, l’expulsion n’est pas une solution, accuse Bernard Heynaut responsable départemental de la LDH, on construit une Europe de misère. Arrêtons avec l’égalité des chances, exigeons l’égalité des droits ».

Le prochain « campement illicite » à figurer sur la liste des « évacuations » de la préfecture, « c’est Frais Vallon », croit savoir Caroline Godard, de Rencontres Tsiganes. Au train où vont les réponses à cette misère, les Bulldozers peuvent aiguiser leurs pelles. Mais qu’on ne nous fassent pas miroiter, pour faire oublier un temps les taux de chômage à la hausse, que les problèmes économiques du pays résident dans la pitoyable survivance sur le sol français de quelque 20.000 migrants roumains, bulgares ou kosovares, désignés par l’étiquette « roms ».

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 22 octobre 2013)

« Le droit à l’éducation piétiné »

Deux responsables politiques sur place pour s’émouvoir du sort de quelque 400 indigents. C’est peu et significatif d’une fuite du vrai débat sur l’accueil politique qu’une république doit réserver à des migrants économiques européens.

Peur de déplaire à un électorat qui veut tout ignorer du problème de leur précarité, sauf quand elle s’impose sous ses fenêtres, manque de courage politique… Pour autant la question est récurrente depuis dix ans à Marseille. Jean-Marc Coppola, Vice-Président PCF du Conseil régional, réagit : « La préfecture expulse le jour des vacances scolaires ! Le sens de notre présence aujourd’hui sur la Capelette, n’est pas de dire qu’il faut laisser vivre ces familles sur un tas d’immondices, mais d’exiger qu’elles soient mises à l’abri afin que les enfants puissent être scolarisés ». Et il s’est fait auteur d’une lettre au Premier Ministre dans le sens « du droit à l’éducation pour tous, honteusement piétiné par votre ministre de l’Intérieur ».

Expulsion. Face à l’indigence, l’impuissance publique

le 21 October 2013

Expulsion. Face à l’indigence, l’impuissance publique

Jour J pour l’évacuation du bidonville de la Capelette. Trois cents personnes vont être mises à la rue ce matin, seulement six familles hébergées.

Ce matin à l’aube, les 300 occupants du campement de La Capelette (10e) devront, sans discernement, évacuer le terrain pour faire place aux bulldozers. Le concours de la force publique a été octroyé pour convaincre les plus récalcitrants. Vendredi, la direction de la cohésion sociale tenait une ultime réunion : six familles sont en hébergement, jeudi prochain, quatre autres disposeront de quelques nuits d’hôtel, puis trois autres. Pour les autres familles roumaines, du côté de la Fondation Abbé Pierre et du Secours catholique, le compte des tentes est serré.

« On doit partir lundi, explique Sergiu, la police a dit avant 5 heures. » Derrière le muret en ruine qui borde la rue Curtel, tous savent quelle épée de Damoclès pend au-dessus des baraques. Et si quelques-unes des familles pensent avoir trouvé un endroit et plient déjà les planches, la plupart n’ont pas solution de repli.

« Une famille a tenté un terrain à Luminy, mais la police les a chassés », raconte Mirella, affairée à une lessive. Soulagée d’avoir  « trouvé un endroit », elle demande « mais il faut des corso (tentes, ndlr) ». Au passage de Dominique Idir, de l’association Artriballes, le vieux couple, que forment Victor et Mariza, s’inquiète, de même, « une corso pour nous deux ». Plus loin, Florin précise à ses filles et à sa femme : « On ne peut pas aller à Plombières, il y a trop de monde. Il y a d’autres lieux mais ceux qui y sont demandent 50 euros pour nous laisser nous installer, 100 si il y a une voiture. »

Une petite fille aux tresses enrubannées repère la militante associative et la happe aussitôt : « Tu l’as le cartable rose avec la Barbie ? » Il y avait dans un partenariat avec le Secours catholique, des ateliers de préscolarisation, de dessins aussi les mardis. Manoushka, elle, est assidue au collège et veut « devenir avocate ». Dominique souligne : « Depuis que le verdict est tombé au tribunal, la vingtaine d’enfants qui étaient scolarisés ici ne sont pas retournés en classe. » Ailleurs, un jeune homme rafraîchit la coupe de son camarade à l’aide d’une tondeuse, des enfants dévorent une soupe, une femme passe vainement le balai sur les tapis au sol, une vieille dame trie des chaussures. Tunda se plaint de morsures de rats sur l’oreille de l’un de ses enfants en désignant un des tas de détritus qui jonchent le terrain.

Blocage à la frontière du droit commun

Dans une des cabanes, Laura est accueillie avec un café. L’éducatrice de l’Addap 13 aide une femme à faire le point sur ses papiers, « il faut refaire le dossier de l’Aide médicale d’Etat ». L’expulsion imminente, les travailleurs sociaux désespèrent : « Même quand ils obtiennent l’autorisation provisoire de séjour, on n’arrive pas à les faire inscrire à Pôle emploi. Pareil pour les actes de naissance, la France réclame des documents de moins de trois mois, or, en Roumanie, ils sont valables à vie. »

« Il y a blocage administratif dès qu’on atteint la frontière du droit commun », atteste son collègue Hamed Sarahoui. « Pire, les règles changent selon les agences. Pas mieux du côté des Missions locales sur le financement : pour un mineur, ça coûte 5 euros par jour aux parents. »

Ce matin, les « bulls » doivent faire place nette. On comptabilisera alors les tonnes de déchets évacués. Mais en dehors d’une poignée de familles hébergées en urgence, la République reste incapable de garantir un minimum de sécurité à des migrants européens échoués sur son sol.

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 21 octobre 2013)

10e arr. de Marseille. Rassemblement contre l’expulsion sans relogement de tous les habitants du bidonville de la Capelette

le 20 October 2013

Angle du boulevard Lazer et de la traverse du Panthéon
13010 - Marseille

Lundi 21 octobre dès 6h du matin

Cet appel solidaire et humain s’adresse à votre conscience et votre attachement aux valeurs des droits de l’Homme chère à notre pays.

Une ordonnance d’expulsion doit frapper de 70 familles de Rom, dont une cinquantaine d’enfants, installées sur une friche industrielle.

Ce drame humain fait suite malheureusement à l’évacuation et au démantèlement de cet été, par les forces de police de campements entiers dont les images à la TV ont durement choqué une grande partie de l’opinion publique et suscité une réprobation des associations qui œuvrent auprès de ces familles.

La méthode du gouvernement actuel est peu différente de celle du précédent.

Devant cet acharnement inhumain, la responsabilité des maires de secteurs est intolérable ; le maire des 9 et 10ème s’est empressé à travers une lettre aux habitants de leur assurer qu’il interviendrait auprès du préfet pour demander l’intervention de la force publique. En cela, il n’a fait que copier la méthode utilisée par ses confrères élus UMP et FN du 14ème à Ste Marthe.

Le prétexte invoqué repose sur l’insécurité amplifié par les grands Médias chaque jour et l’hostilité entretenue par quelques administrés dont on connait leur haine de l’étranger !

L’évacuation de ces campements est toujours une réponse brutale à des situations humaines et sociales complexes, que les communistes désapprouvent.

Affaire Leonarda. Courrier de Jean-Marc Coppola au Premier Ministre

le 18 October 2013

Affaire Leonarda. Courrier de Jean-Marc Coppola au Premier Ministre
Jean-Marc Coppola
Vice-Président du Conseil régional Paca
Délégué aux Lycées, au Patrimoine et aux Investissements Régionaux

à

Monsieur le Premier Ministre
Jean-Marc AYRAULT

Marseille, le 18 octobre 2013

Monsieur le Premier Ministre,

Inquiet de la fragilité des valeurs fondamentales de gauche, je m’adresse à vous à la suite de l’arrestation scandaleuse et de l’expulsion de la collégienne Leonarda DIBRANI.

L’émoi suscité par cette affaire est révélateur de l’attachement de nos concitoyens, notamment parmi les jeunes, aux grands principes de la République.

Tout d’abord, celui du droit à l’éducation pour tous, honteusement piétiné par la décision de votre ministre de l’Intérieur.

Dans les rues de Marseille et dans toute la France, des milliers de lycéens ont pris des initiatives de solidarité à l’égard de celle qui n’est plus en mesure aujourd’hui de suivre une éducation digne parce qu’ainsi en a décidé la France.

Cette France n’est pas la mienne et j’espérais jusqu’à présent qu’elle n’était pas celle de la majorité actuelle que j’ai contribué, comme beaucoup de Français, à mettre en place.

Le sort réservé à Leonarda et sa famille est le lot quotidien de nombreux hommes et femmes, dont les Roms, citoyens européens de seconde zone aux yeux de la France.

Je vous demande, Monsieur le Premier ministre, de mettre un terme à la polémique qui n’a pas lieu d’être au 21ème siècle et de prendre immédiatement les mesures pour garantir le retour en classe de cette jeune kosovare à Levier, dans le Doubs, où sa famille a choisi de vivre dignement et sans histoire.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, mes sentiments républicains et cordiaux.

Le Vice-Président du Conseil Régional,
Conseiller municipal de Marseille
Jean-Marc Coppola

Manuel Valls signe l’expulsion de trop

le 17 October 2013

Manuel Valls signe  l’expulsion de trop

Le PCF parle d’« abomination »

Le PCF a qualifié mercredi « d’abomination » l’expulsion de la collégienne kosovare et a parlé « d’indignité » à propos de Manuel Valls, dont une dirigeante communiste a demandé par tweet la démission.

« Cette arrestation est révoltante », s’indigne le Parti de Pierre Laurent dans un communiqué. « Même la droite, qui pourtant ne prenait pas de gants avec les reconduites aux frontières des étrangers, n’avait jamais osé s’en prendre à des enfants pendant leur temps d’activité scolaire ».

Le Ministre de l’Intérieur « se justifie » en affirmant « veiller scrupuleusement au respect des droits des étrangers », note encore le PCF. « Quelle indignité ! Voilà qui en dit long sur la cohérence d’un propos, celui d’un ministre de l’Intérieur, qui jugeait les roms incapables de s’intégrer ».

« Cette décision, que Manuel Valls assume et revendique, signe la défaite d’une politique. La gauche ne peut dignement pas se prendre au jeu des arrestations d’enfants et encore moins à l’école », poursuit le texte signé de Fabienne Haloui, responsable de la Commission « Droits et Libertés » au PCF.

« Le PCF condamne avec la plus grande fermeté cette abomination. La ligne rouge est franchie », conclut le texte qui ne demande cependant pas le départ du Ministre, au contraire de Marie-Pierre Vieu, dirigeante communiste en charge des relations avec le Front de Gauche.

Elle a tweeté: « #Léonarda la jeune rom arrêtée sur le parking du Collège #LucieAubrac. Un symbole! @ Hollande doit condamner. @Valls démission ».

Le Parti de Gauche, partenaire du PCF dans le Front de Gauche, a de son côté « exigé » la démission du Ministre de l’Intérieur. De leur côté, les co-Présidents du Groupe écologiste à l’Assemblée, Barbara Pompili et François de Rugy, ont réclamé mercredi un réexamen du dossier de la famille de la collégienne kosovare expulsée, « en vue d’un retour rapide », condamnant « fermement les explications du Ministère de l’Intérieur ». Exprimant leur « solidarité envers les enseignants et les élèves du collège légitimement choqués », ils condamnent « fermement les explications données par le Ministère de l’Intérieur. »

La Marseillaise, le 17 octobre 2013

Rassemblement de soutien au collectif solidarité Roms de Martigues

le 14 October 2013

Rassemblement à la Sous Préfecture
Istres

Mercredi 16 octobre à 15h30

A Martigues, un petit nombre de personnes du peuple Rom occupent une maison désaffectée dans le quartier de Saint-Jean. Ces familles dont 13 enfants, ont été privé d'eau et d'électricité. De plus un référé d'expulsion a été déposé au tribunal par la Préfecture.

Un collectif de solidarité s'est constitué autour d'eux. Une délégation sera reçu en Préfecture mercredi prochain afin de demander que ces familles ne soient pas expulsées, et que l'eau soit rétablie.

Nous appelons à un rassemblement pour soutenir l'action de cette délégation.

Gardanne. Les Roms ont aussi participé à la rencontre

le 05 October 2013

Gardanne. Les Roms ont aussi participé à la rencontre

Plus de 150 personnes ont assisté, jeudi soir, à la réunion publique organisée par le collectif Roms.

La Marseillaise, le 5 octobre 2013

Gardanne. Un modèle d'intégration

le 03 October 2013

Gardanne. Un modèle d'intégration

Installées sur un terrain municipal, douze familles roms ont signé une charte de bonne conduite les engageant à scolariser leurs enfants et à ne pas mendier dans les rues.

La Marseillaise, le 3 octobre 2013

Roms. Communiqué de Jean-Jacques Candelier

le 28 September 2013

Roms. Communiqué de Jean-Jacques Candelier

Le Député PCF Jean-Jacques Candelier a estimé dans un communiqué que, « pour Valls, les Roms "ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation avec les populations locales" ». « Ces propos racistes et xénophobes sont graves. Un Ministre joue sur le terrain glissant de la confrontation identitaire et des préjugés ethniques. Nous sommes loin des valeurs républicaines ». « Devant le tollé déclenché par les propos, réitérés et assumés, de Manuel Valls, le Président de la République et le Premier Ministre doivent prendre leurs responsabilités ».

La Marseillaise, le 28 septembre 2013

Roms. Assez de haine, assez de bouc-émissaires !

le 27 September 2013

Roms. Assez de haine, assez de bouc-émissaires !

Communiqué de Marie-Christine Vergiat – Députée européenne Front de Gauche

Le 27 septembre 2013

Faisons preuve de courage politique et donnons-nous les moyens d'intégrer ces populations dans le respect de leurs droits fondamentaux

Les propos de Manuel Valls sont scandaleux. On peut se demander si c'est de la bêtise, de l'ignorance ou s'il s'amuse à jouer avec le feu.

Comment tolérer qu'il dise que ces gens ne vivent pas comme nous alors que les Roms de Roumanie sont sédentarisés depuis des siècles.

À quand une réelle utilisation des fonds européens pour faciliter l'intégration de ces populations ? Ils ne représentent que quelques milliers de personnes, soit un des taux  dans les plus faibles de l'UE, à comparer avec les 100 000 Roms roumains estimés en Espagne et comme en Italie.

Il est grand temps de réviser la stratégie nationale proposée par Nicolas Sarkozy, qui à l'heure actuelle ne contient aucune mesure réelle d'intégration des Roms, et qui ose prétendre que les Roms bénéficient des mesures de droits communs concernant la lutte contre la pauvreté et l'exclusion.

Tous ceux qui s'intéressent au sujet savent ce qu'il en est.

Sans l'accompagnement social nécessaire et ce conformément à la circulaire d'août 2012, les Roms principalement citoyens européens, continuerons d'être ballotés d'une commune à l'autre, suscitant des tensions des deux côtés des barrières de ces camps ghettoïsant et stigmatisant des hommes et des femmes et surtout des enfants dont on entrave tous les jours un peu plus la capacité à s'intégrer au mépris des droits les plus fondamentaux, et notamment des droits à la santé et à l'éducation.

Arrêtons d'alimenter les haines.

 
 
 
 
 
 
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