le 20 septembre 2011
Une manifestation s’est tenue hier devant la Préfecture de Marseille pour exiger la démission du Ministre de l’Intérieur. Une plainte doit être portée devant les tribunaux.
« Ce sont les valeurs de la République qui ont été bafouées », indique Ben Alir Ssaadi du mouvement de la jeunesse franco-comorienne à Marseille, Ushababi, lors de la manifestation de protestation contre les propos stigmatisant du Ministre de l’Intérieur Claude Guéant à l’égard de la communauté comorienne. C’est sur la place Félix Baret, rebaptisée à l’occasion « place de l’indignation », que le rassemblement s’est tenu en présence de nombreuses organisations et avec le soutien de nombreux responsables politiques locaux. « Nous avons tous été salis », s’indigne Jean-Marc Coppola (PCF) Vice-Président de la Région. « Claude Guéant a tenu des propos graves qui touchent tout le monde à Marseille. » Qualifié de « Ministre du racisme » par l’élu communiste, Claude Guéant avait suscité la polémique en accusant « l’immigration comorienne » de Marseille d’être « la cause de beaucoup de violence ». Des propos « inadmissibles », qui soulèvent une vive levée de boucliers tant du côté des Français d’origine comorienne que des responsables politiques ou organisations civiles présentes au rassemblement de protestation. Une course aux électeurs du FN « Les Comoriens sont français depuis 1883 », proteste une jeune marseillaise d’origine comorienne soulignant au passage « l’ignorance du Ministre à l’égard de l’histoire des Comores » ou encore le fléau de « la stigmatisation à l’égard d’une communauté ». Pour le mairie des 13e et 14e arrondissements de la ville, Garo Hovsépian (PS), stigmatiser une communauté revient à « porter atteinte à la cohésion sociale marseillaise ». Et de s’interroger sur « les critères, qui ont amené de tels propos » avant de rappeler avec plusieurs élus « les nombreux dérapages du Ministre du racisme » et de remettre en question sa légitimité à exercer ses fonctions au sein d’une République. A l’unanimité de condamner lors d’une prise de parole commune, le scandale politique généré par un « gouvernement à l’agonie », selon Patrick Mennucci, Maire PS des 1er et 7e arrondissements de Marseille. « On sait ce qui motive le gouvernement » lance encore Jean-Nlarc Coppola, « c’est la reconduite des clandestins aux frontières. » Et de condamner vivement des mots « scandaleux » fruit d’une motivation électoraliste via « la course de Sarkozy vers les électeurs du FN ». La communauté des Français d’origine comorienne a déclaré qu’une action en justice doit être lancée contre le ministre « indigne ». Emmanuelle Barret (La Marseillaise, le 16 septembre 2011)
le 20 septembre 2011
A La Maison des Communistes des Bouches-du-Rhône 280, rue de Lyon 13015 - Marseille Vendredi 16 septembre à 18h Ordre du jour :
le 19 septembre 2011
Strasbourg, le 14 septembre 2011 8% des Européens vivent dans un dénuement extrême et n’ont pas les moyens de subvenir à des besoins essentiels pour mener une vie décente. Des milliers d’entre eux dorment à la rue, d’autres dans des logements précaires et insalubres. Parmi eux, de plus en plus de jeunes, de femmes, d’enfants. Sans logement la plupart des autres droits fondamentaux sont illusoires et notamment le droit au travail et le droit de vivre en famille. Oui Monsieur le commissaire, vous l’avez dit, la crise a aggravé la situation au sein de l’UE, pourtant première puissance économique du monde. Les politiques d’austérité frappent de plein fouet en priorité les plus fragiles. Vous nous avez égrené les outils à la disposition de l’UE mais au delà des beaux discours, quelles politiques concrètes sont elles réellement mises en œuvre par les États membres alors qu’ils ne sont même pas capables de fournir des statistiques sur le sujets. Pire certains États membres criminalisent la pauvreté. A quand se donnera-t-on enfin les moyens de mettre en œuvre la charte des droits fondamentaux en commençant par ceux qui en ont le plus besoin. Commencer par là rendrait plus crédible tous les beaux discours sur les Droits de l’Homme et l’Europe sociale.
le 13 septembre 2011
Devant la Préfecture Place Félix Baret 13006 - Marseille Jeudi 15 septembre à 14h Suite aux propos xénophobes proférés par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant visant les Marseillais d’origine comorienne, la Fédération des Bouches-du-Rhône du Parti Communiste Français soutient l’appel de l’association comorienne de Marseille Ushababi. Nous ne laisserons pas M. Guéant continuer d’insulter Marseille et ses habitants. Nous ne laisserons pas ce gouvernement continuer à fouler au pied les valeurs de la République.
le 12 septembre 2011
le 12 septembre 2011
Claude Guéant n’aime décidément pas Marseille. Peut-être tout simplement parce qu’elle est populaire et que son histoire et son identité collent assez mal avec son idéal réactionnaire. Après être venu inspecter le « ménage » fait dans le quartier de la Porte d’Aix, Claude Guéant a insulté une partie intégrante de la population marseillaise : les habitants d’origine comorienne qui ont une belle histoire au sein du peuple de Marseille. Nous lui demandons de garder pour lui ses fantasmes et d’arrêter de monter les populations les unes contre les autres.
C’est surtout au visage de la République qu’il a craché en bafouant ces principes fondateurs comme l’égalité et la fraternité.
Oui, la violence existe à Marseille mais c’est celle de la société et du système qui cause le plus de dégâts.
La casse sociale n’a pas de critères ethniques. Et les conséquences de la politique de ce gouvernement touchent autant les jeunes, les salariés, les retraités, quelle que soit leur origine.
Monsieur Guéant a dépassé les bornes. Ces propos choquent tous les Républicains et en particulier ceux qui aiment et font Marseille.
Nous ne voulons plus d’un ministre de l’Intérieur qui, au fil de ses déclarations, institutionnalise un racisme d’Etat et sert la soupe nauséabonde de l’extrême droite.
Solidaires de toutes les personnes blessées par ces insultes, j’estime que Claude Guéant doit immédiatement démissionner.
Pierre Dharréville
Secrétaire départemental du PCF 13
Membre du conseil national du PC
le 12 septembre 2011
Chômage - Précarité - Exclusion. Responsable :
Discrimination. Responable :
Quartiers populaire. Responsable :