Fédération de Haute-Corse

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LGBTI. Aix, la mauvaise élève

le 21 May 2014

LGBTI. Aix, la mauvaise élève

Aix-en-Provence. La marche de la visibilité et de l’égalité aura lieu samedi.

Il y a presque 20 ans, avait lieu à Aix la dernière marche de la visibilité et de l’égalité. Une initiative jusqu’alors non renouvelée, mais que l’association Aix Vanguard a décidé de remettre à l’ordre du jour. Sur la base du travail de sensibilisation entrepris depuis plus d’un an par le Collectif aixois pour l’égalité, Aix Vanguard veut «amplifier la riposte, après une campagne pour les municipales qui a vu 2 des 3 candidats du 2d tour signataires de la charte de la Manif pour tous» (la Maire UMP réélue Maryse Joissains et la candidate FN Catherine Rouvier) rappellent les organisateurs. A Aix sans doute plus qu’ailleurs, l’urgence de faire évoluer les mentalités se fait ressentir : une étude IDAHO(1) montre en effet que la ville est 43e sur 49 -avec une note négative- en terme de lutte contre les discriminations LGBTI(2) « Le vote de la loi dite du mariage pour tous a été marquée par une montée sans précédent de l’homophobie, de l’intégrisme religieux et réactionnaire, et des idées d’extrême droite » s’inquiètent les responsables d’Aix Vanguard, qui entendent à l’occasion de la marche de samedi, interpeller sur des sujets peu abordés : le suicide des jeunes stigmatisés à cause de leur orientation sexuelle, les discriminations dans le milieu professionnel, questions liées à l’(in)action politique, dans un contexte de casse des services publics, de démantèlement de l’inspection du travail, d’engorgement des tribunaux et de restrictions budgétaires. « Les politiques d’austérité sont le ferment de toutes les discriminations et touchent aussi les citoyens LGBTI. Quand les droits des uns n’avancent plus, ce sont ceux de tous les autres qui reculent ». La marche aura lieu samedi à 14h, au départ de la rue Giuseppe Verdi (allées provençales).

La Marseillaise, le 21 mai 2014

(1) Le Comité Idaho est le 1er vecteur de mobilisation pour la journée de lutte contre l’homophobie en France.
(2) Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres, Intersexués.

« Europhobie ou eurofolie ? »

le 16 May 2014

Dock des Suds
12, rue Urbain V
13002 - Marseille

Lundi 19 mai à 18h30

Débat co-organisé par Le Ravi et Marsactu avec :

  • Anne Mesliand (Front de gauche)
  • Jean-Baptiste Coutelis (Nouvelle donne)
  • Karim Zéribi (EE-LV)
  • Zaki Laïdi (PS)
  • Sylvie Goulard (UDI)
  • Maliza Saïd Soilihi (UMP)
  • Marie-Christine Arnautu (FN)

Gardanne. Le Maire demande au Préfet une solution pour les Roms

le 12 May 2014

Gardanne. Le Maire demande au Préfet une solution pour les Roms

Pour Roger Meï, les familles n'ont pas vocation à rester au puits Z. Selon lui, l'État doit prendre ses responsabilités et donner, enfin, des réponses.

Pour le Maire Roger Meï, l'État doit reloger les Roms du puits Z dont les installations ont été mises à disposition d'une douzaine de familles par la Ville depuis septembre 2012.

La Provence, le 12 mai 2014

Assez de morts en Méditerranée passons des discours aux actes ! Communiqué de Marie-Christine Vergiat

le 05 February 2014

Assez de morts en Méditerranée passons des discours aux actes ! Communiqué de Marie-Christine Vergiat
Marie-Christine Vergiat
Députée européenne Front de Gauche
Membre de la commission libertés civiles justice et affaires intérieures

Strasbourg, le 5 février 2014

Le 21 janvier, au large de l'île grecque de Farmakonisi, un bateau a fait naufrage. 12 personnes sont mortes, 9 enfants et 3 femmes.

La GUE-NGL a demandé que ce nouveau drame puisse faire l'objet d'un débat en plénière au Parlement européen.

Les ONG, l'UNHCR, le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, ont mis en cause, sur la base des témoignages des survivants, recueillis sur place, le comportement des gardes côtes grecs.

Que disent ces témoignages ? Le bateau était en panne, la mer était houleuse, les gardes côtes grecs ont amarré le bateau au leur et l'ont trainé à vive allure pour les ramener vers les côtes turques. Les femmes et les enfants se sont réfugiés dans la cabine. Le bateau s'est renversé. Les femmes et les enfants sont restés pris au piège.

Ce nouveau drame, après celui de Lampedusa en octobre dernier qui a fait près de 400 morts, nous alerte une fois encore sur les quelques 25 000 morts en Méditerranée depuis 20 ans. 

Depuis août 2012, moment de la fermeture des frontières terrestres entre la Grèce et la Turquie, au moins 150 réfugiés ont trouvés la mort dans la mer Égée, essentiellement des Syriens et des Afghans.

La Grèce assure la Présidence de l'Union européenne, elle a donc une responsabilité particulière pour que l'UE cesse son double discours et mette en cohérence ses valeurs et ses actes.

Un texte sur le sauvetage en mer est en discussion au sein des institutions européennes. Six États du Sud (la Grèce, l'Italie, l'Espagne, Malte, Chypre et la France) bloquent actuellement les principales avancées de ce texte qui doit assurer le principe de non refoulement de tous les demandeurs d'asile.

45 000 réfugiés sont arrivés sur les côtes de l'Union européenne en 2013 selon les chiffres officiels, répartis entre les 28 États membres cela ferait 1 600 personnes par État membre. Est-ce inaccessible quand la Suède, à elle seule, a accordé l'asile à près de 15 000 réfugiés syriens ?

La solidarité européenne est possible, ne manque qu'une réelle volonté politique pour empêcher de tels drames de se reproduire.

Vote du rapport Lunacek. Une bonne nouvelle pour la défense des droits fondamentaux

le 04 February 2014

Vote du rapport Lunacek. Une bonne nouvelle pour la défense des droits fondamentaux
Communiqué de Marie-Christine Vergiat
Députée européenne Front de Gauche

Strasbourg, le 4 février 2014

Je me félicite du vote ce midi du rapport de Mme Lunacek en faveur d'une feuille de route de l'UE contre l'homophobie et les discriminations.

Ce rapport a pu être adopté malgré les nouvelles pressions faites par les ultras conservateurs avec les mêmes arguments que lors du vote du rapport de Mme Estrela sur les droits des femmes qui avait lui malheureusement été rejeté au mois de décembre et alors même que ces deux rapports n'ont rien à voir.

On note le zèle de la droite française contre ce rapport sur les droits des LGBTI. Philippe De Villiers, champion de l'absentéisme au Parlement européen, est premier signataire de l'amendement EFD demandant le rejet, et la quasi-totalité des députés européens UMP* ont voté contre le rapport Lunacek.

Je me félicite de plus que ce rapport ait été adopté avec une large majorité, près de 400 députés ont soutenu ce texte.

Cette bataille gagnante face aux dérives réactionnaires est source d'espoir pour toutes les luttes que nous devons mener en ce moment à travers l'Europe. J'étais à Paris ce samedi pour manifester en solidarité avec les femmes espagnoles dont le droit fondamental à disposer de leurs corps est remis en cause. Et dans nombre de domaines, des régressions très importantes sont à l'œuvre à travers l'Europe aujourd'hui.

Soyons clair, alors que les programmes d'austérité sont, eux, imposés avec force dans les États membres avec la complicité de leurs gouvernements, la Charte des droits fondamentaux ne doit pas rester lettre morte. En ce domaine, face à la montée des discours de haine, on ne peut se contenter de beaux discours, il faut des actes. La solidarité européenne doit jouer pour lutter contre les régressions sociales.

Le vote du rapport de Mme Lunacek aujourd'hui est un pas dans la bonne direction.

(*) Sophie Auconie, Jean-Pierre Audy, Philippe Boulland; Michel Dantin, Rachida Dati, Joseph Daul, Christine De Veyrac, Gaston Franco; Marielle Gallo; Jean-Paul Gauzès, Philippe Juvin, Alain Lamassoure, Constance Le Grip, Tokia Saïfï, Véronique Mathieu Houillon; Elisabeth Morin-Chartier; Franck Proust, Marie-thérèse Sanchez-Schmit  Françoise Grossetête, Brice Hortefeux

Marie-Christine Vergiat. Roms, prendre la voie du courage politique

le 28 January 2014

Marie-Christine Vergiat. Roms, prendre la voie du courage politique

Marie-Christine Vergiat Députée européenne Front de gauche.

Comment ne pas être révolté par la façon dont les Roms sont traités en Europe et particulièrement en France ? Ils sont les plus pauvres parmi les plus pauvres et subissent moult actes de haine et de violence encouragés par les plus hautes autorités de certains États membres. Au nombre de 10 à 12 millions sur le continent européen dont 6 à 8 millions au sein de l’Union européenne, ils sont majoritairement des citoyens européens. La France n’accueille qu’une toute petite partie des Roms migrants estimés à 3 millions. Depuis l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie, ils sont entre 15 000 et 20 000 à chercher à survivre dans notre pays. On pouvait espérer, après le changement de gouvernement en 2012 et la publication d’une circulaire en août de la même année signée par sept ministres, que les choses allaient changer. Force est de constater qu’il n’en est rien, bien au contraire. Les derniers chiffres publiés par les associations qui interviennent auprès de ces populations sont éloquents. Les démantèlements de camps ont atteint des records absolus, avec un chiffre de 21 237 personnes évacuées en 2013 pour un coût qui dépasse les 10 millions d’euros chaque année. Comment imaginer le moindre travail social dans un tel contexte ? Comment espérer une scolarisation régulière des enfants ? Et le ministre 
de l’Intérieur ose dire que ces personnes ne sont pas intégrables.

Alors merci aux maires courageux qui, comme celui de Gardanne ou d’autres élu(e)s de la région parisienne notamment, ont osé mettre leurs valeurs en avant pour prendre ce dossier à bras-le-corps. Il suffirait qu’une centaine d’élus suivent cet exemple et fassent appel aux fonds européens disponibles en ce domaine pour qu’il n’y ait plus de « problème rom » et que l’on ouvre enfin la voie de l’égalité pour ces hommes et ces femmes qui ne demandent qu’une chose : vivre dignement comme tout le monde. La voie du courage politique plutôt que celle de l’instrumentalisation politicienne de populations vulnérables.

L'Humanité, le 28 janvier 2014

Immigration. La mobilisation pour Ibrahima Dialo a payé

le 14 January 2014

Immigration. La mobilisation pour Ibrahima Dialo a payé

La nouvelle est tombée hier soir lors d’un rassemblement de RESF. Ibrahima Dialo a été libéré du centre de rétention dans lequel il était depuis vendredi. Il avait survécu à un voyage clandestin en compagnie de plusieurs migrants, qui l’avait amené de Guinée à Marseille en passant par la Belgique, le Portugal, l’Italie, où ils étaient à chaque fois refoulés. Son compagnon d’infortune Mamadou Saydou avait eu lui beaucoup moins de chance puisqu’il s’était noyé vendredi dans le port de Marseille. Beaucoup de candidats à l’exil avaient péri lors des différentes traversées.

La Marseillaise, le 14 janvier 2014

Le racisme : un délit, pas une opinion(*)

le 08 December 2013

Le racisme : un délit, pas une opinion(*)

Aix. Près de 1500 manifestants ont défilé hier, 30 ans après la marche pour l’égalité, dénonçant les discriminations et la xénophobie qui sévissent en France.

Trente ans après, la marche contre le racisme a envahi le cours Mirabeau hier avec près de 1.500 manifestants, dont divers candidats aux municipales de la Gauche au Centre et étiquettes politiques et associatives (FDG, PCF, PS, EELV, Parti Occitan, Parti de Gauche, Attac, etc.). Une marche dédiée à la mémoire du révolutionnaire Nelson Mandela dont la vie, évoque Philippe Sénégas, Président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) « a été marquée par son combat pour la liberté ». Une marche dans un contexte : « de provocations qui se succèdent, de populations stigmatisées, désignées comme responsables des maux qui accablent la France », déplore le militant. Ce climat nauséabond s’est construit dans la durée et va « des insultes dont la Ministre Taubira a été la cible aux déclarations anti-arabes, à une islamophobie et une xénophobie galopantes aux camps de roms détruits aux sans-papiers pourchassés, etc. »

A l’image du combat de Nelson Mandela, la LDH invite à celui d’une lutte pour l’égalité contre les discriminations sociales et réclame : « le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers non communautaires, l’arrêt des contrôles au faciès, la création des places d’hébergement pour toutes personnes en détresse et à la rue, notamment avec le démantèlement des camps de Roms », invitant les élus au « Pacte Républicain et à mettre hors-jeu ceux qui propagent la haine ». Claudie Hubert, pour le Collectif aixois pour le droit et la dignité des Roms, des immigrés et sans-papiers, rappelle : « Aujourd’hui, c’est la guerre des pauvres contre les pauvres : un camp de Roms a été brûlé par des habitants à Marseille. A Aix, la Mairie ne veut pas un seul Rom dans sa ville : une nouvelle exclusion est prévue. Loin des enjeux électoralistes, il faut s’élever ensemble en héritiers de Nelson Mandela ». Carole, déléguée CGT invite également à la Résistance : « Les idées xénophobes s’épandent en Europe à cause d’un capitalisme qui exclut socialement l’autre ». David Tessier, pour la FSU exige : « l’arrêt de toute procédure d’exclusions d’enfants, d’adolescents et d’étudiants scandaleusement raflés » et conclue : « la dignité humaine est indivisible, l’école est la continuité de cette dignité ».

Une marche aux témoignages multiples comme celui de Bernadette présente pour vaincre « la pub du FN dans les médias qui a libéré une parole fasciste ». Jeanne 84 ans, parce qu’« en tant que citoyenne, je suis bouleversée par les insultes contre Mme Taubira ». Ce jeune de 26 ans, motivé car : « J’ai ressenti cette attaque comme si c’était moi ». Ou encore cet arrière petit-fils d’esclave affranchi qui indique : « Il y a 10 ans, on ne pouvait imaginer une telle éruption de racisme. C’est épouvantable ! »

Houda Benallal (La Marseillaise, le 8 décembre 2013)

(*) Guy Bedos

Marseille. Un millier de personnes marchent contre le racisme et dénonce le FN

le 01 December 2013

Marseille. Un millier de personnes marchent contre le racisme et dénonce le FN

Au-delà des attaques contre la Ministre de la Justice, les manifestants ont dit leur "ras-le-bol de la banalisation du racisme parfois relayée par des politiques".

La Provence, le 1er décembre 2013

Des dizaines de milliers contre le racisme

le 01 December 2013

Des dizaines de milliers contre le racisme

Riposte. Dans de nombreuses villes du pays, des manifestations ont été organisées.

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé hier contre le racisme, lors de manifestations organisées dans toute la France par le monde associatif et syndical.

Le principal cortège a relié dans l’après-midi à Paris la place de la République à Bastille avec, selon les organisateurs, 25 000 participants derrière la banderole « Ensemble contre le racisme ». « Il était temps de réinvestir la rue pour porter un discours fort, solidaire, collectif », a déclaré la présidente de SOS Racisme, Cindy Leoni, en tête de la marche avec les autres organisateurs (Ligue des droits de l’Homme, Ligue contre le racisme et l’antisémitisme et Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples). « La marche d’aujourd’hui doit être un point de départ » avant « d’autres formes de mobilisation ».

« Olélé, Olàlà, combattre le racisme, c’est pour ça qu’on est là », chantaient les militants syndicaux à l’arrière.

« La participation ne pouvait de toute façon qu’être insuffisante face à la gravité de la situation », a expliqué le président de la LDH, Pierre Tartakowsky. Selon lui, « le poison raciste a pénétré la société » et « il faut être plus courageux pour manifester contre le racisme aujourd’hui qu’il y a trente ans ».

La marche de samedi a été initiée par des collectifs d’Ultramarins, ralliés par les grandes associations antiracistes qui présentent un front uni assez rare, les six grandes centrales syndicales (CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa) et des mouvements de jeunes. Au final, une centaine d’organisations ont signé l’appel à manifester contre un « climat nauséabond ».

Rassemblés autour de valeurs fondamentales

Thierry Lepaon (CGT) et Laurent Berger (CFDT) ont défilé côte à côte, « rassemblés autour de valeurs fondamentales ». « Quand les gens se lâchent en disant des choses horribles, eh bien il faut dire stop », a lancé Laurent Berger.

Plusieurs formations politiques, dont le PCF, le Parti socialiste et le Parti de gauche, ont participé à la marche. La Ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, George Pau-Langevin, seul membre du Gouvernement dans le cortège, a jugé « inimaginable » pour elle, ex-présidente du Mrap, de ne pas être là.

Ailleurs en France, des manifestations ont été organisées samedi dans plus de 80 villes de métropole et d’Outre-Mer.

La Marseillaise, le 1er décembre 2013

 
 
 
 
 
 
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