Fédération de Haute-Corse

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Soirée de solidarité avec les familles sans-papiers

le 23 April 2013

Soirée de solidarité avec les familles sans-papiers

Gardanne. L'État aidera le site d'accueil des Roms sur le carreau

le 17 April 2013

Gardanne. L'État aidera le site d'accueil des Roms sur le carreau

Le Préfet s'est rendu, hier, au puits Z et a promis sa contribution financière.

Il a le regard qui frétille, Roger Meï, même si la présence des costards-cravates de la préfecture lui impose une retenue toute républicaine. La jeune assistante sociale du CCAS (centre communal d'action sociale) procède auprès des officiels à la visite du campement que la commune a aménagé en septembre, faisant entrer dans la légalité l'occupation du puits Z par 80 Roms débarqués des rues marseillaises.

Les femmes s'empressent pour mettre joliment sur la toile cirée des trésors de gâteaux. Le préfet Hugues Parant, accompagné de Marie Lajus, Préfet délégué pour l'égalité des chances, et Yves Lucchesi, Sous-Préfet d'Aix, serre des mains, entre dans les caravanes, pénètre dans les mobile-homes, inspecte le site minier désaffecté où a été apposé le point d'eau pour devenir un lavoir, soupire en surfant entre les fils électriques jonchant le sol. Les gamins prennent la pose devant les photographes, un jeune homme expose son désir de travailler comme mécanicien.

L'État aidera la commune, en participant pour moitié au budget de fonctionnement du site depuis ces six derniers mois…

Et encore quelques-uns, on imagine avant que la douzaine de familles ne trouve un logement, un vrai, dans du béton et que les adultes puissent travailler autrement qu'au black ou en traficotant. De toute façon, ces Roms-là ne retourneront jamais, assurent-ils, dans le pays où ils sont rejetés depuis des siècles, plus parias chez eux encore qu'en territoire européen sur lequel ils n'ont encore que peu de droits.

Hugues Parant a décidé que l'État aidera la municipalité pour avoir géré l'urgence : ces familles s'étaient d'abord installées sur des terrains privés avant que ne soit aménagé cet espace au puits Z. Il aidera surtout pour le travail de fond accompli depuis six mois par les travailleurs sociaux, les élus, la police municipale, les bénévoles, un collectif d'associations exemplaire : scolarisation des enfants, parcours médical, soutien à l'alphabétisation…

La facture, 37.000€, ce sont la fourniture en eau, électricité, la collecte des déchets, le petit détour du bus scolaire… Cette facture, Roger Meï l'a présentée au Préfet, l'État voyant sa responsabilité engagée dans le traitement des populations sorties des camps illicites dans le difficile parcours vers la légalité.

Les responsables associatifs parlent eux des millions d'euros qui dorment, débloqués par l'Europe pour aider la France à affronter et absorber la présence rom et que l'État a jusqu'ici faiblement mobilisés.

À Gardanne, l'expérience solidaire, la volonté politique sont devenues un laboratoire unique dans les Bouches-du-Rhône que le Préfet a décidé d'encourager.

Carole Barletta (La Provence, le 17 avril 2013)

L'analyse du Préfet Hugues Parant : "L'intégration viendra sans doute par les enfants"

La Povence. Comment jugez-vous l'expérience gardannaise ?

Hugues Parant. Cet été, des questionnements se posaient sur la période intermédiaire entre le campement illicite et la décision de justice, que règle la circulaire du 26 août 2012. Au même moment s'est produit l'afflux de populations (alors expulsées de divers sites à Marseille, NDLR) sur le carreau de Gardanne. J'avais alors adressé au Maire ce message : tenter d'identifier les familles susceptibles d'accepter un parcours d'intégration. Aujourd'hui, il connaît le nombre de gens pouvant être stabilisés. lis ont suivi des traitements médicaux, les enfants sont scolarisés, on surveille leur absentéisme. il y a un accord moral avec la mairie. Lorsque d'autres familles sont arrivées en nombre, le Maire a su prendre une position ferme (un référé d'expulsion a été prononcé par la justice saisie, NDLR). Désormais, on peut tirer des conclusions. L'État aidera le Maire à gérer cette installation jusqu'à l'intégration des familles. Nous partagerons pour moitié les frais de fonctionnement engendrés.

La Povence. L'exemple de Gardanne est-il exemplaire ?

Hugues Parant. Il existe d'autres expériences en France. Sur le département, on compte 11 camps en attente d'une décision. À Marseille, on suit 19 familles pour lesquelles nous ouvrons un guichet de travail avec titre provisoire de séjour pour ceux qui souhaitent travailler. Le Maire de Gardanne a pris une décision courageuse que je salue et cela est exemplaire. Mais les conditions d'installation ici ne sont pas pour autant enviables et cela, je ne peux pas dire que c'est exemplaire.

La Povence. L'expérience reste unique sur le département… Quid des autres municipalités ?

Hugues Parant. Il fallait trouver un terrain disponible, qui ne soit pas dangereux, qui ne pose pas trop de pproblème avec le voisinage car peuvent apparaître des préoccupations touchant à l'ordre public, accompagner la fourniture en eau, électricité, assurer l'assainissement… Et il faut des règles qu'acceptent les familles, sociales comme environnementales. Après, il faut encore une volonté politique, des équipes réactives comme ici entre la police municipale, le CCAS, les associations… Cela, ce n'est pas évident. Ma volonté n'est pas de forcer les Maires, mais d'aider ceux qui sont prêts. Et le nombre de ROMS acceptant les règles de vie en habitat diffus reste restreint.

La Povence. Comment accompagner désormais les familles à l'insertion professionnelle ?

Hugues Parant. Rien n'est simple : dans le parcours d'intégration, on a obligation de vérifier les casiers judiciaires, dans le même temps, il faut éviter toute attitude qui pourrait être jugée discriminatoire par d'autres populations elles-mêmes en situation de chômage, d'attente de logement, d'obtention de titre de séjour… Sinon, on peut vite attiser les hostilités et stigmatisations : c'est une expérience d'équilibrisme. Mais cette intégration, elle viendra sans doute par les enfants.

Gardanne. Le Prèfet a visité hier l'instalation des famille roms au Puit Z

le 17 April 2013

Gardanne. Le Prèfet a visité hier l'instalation des famille roms au Puit Z

L'État va financer à hauteur de 50% les frais de fonctionnement.

Hier, le préfet de Région, Hugues Parant, Marie Lajus, Préfet délégué pour l'égalité des chances et Yves Lucchesi, Sous-Préfet d'Aix-en-Provence, sont allés à la rencontre des Roms qui habitent le site du puits Z. Ils étaient accompagnés de Roger Meï, Maire de Gardanne, Yveline Primo, Première Adjointe, Jocelyne Arnal, Adjointe déléguée au budget, à la formation et aux nouvelles technologies et Rachid Abdellali, directeur financier adjoint, ainsi que des militants du Caddris, Collectif aixois pour les droits et la dignité des Roms, des immigrés et des sans-papiers.

Cette visite faisait suite à une réunion en mairie. Il faut dire que Gardanne attendait beaucoup de l'État en terme d'aide financière.

Le préfet devait souligner « la décision courageuse du Maire de Gardanne. Les conditions sont requises ici en termes de terrain, d'équipe d'accompagnement et de volonté politique pour permettre l'intégration de quelques familles roms qui le souhaitent. L'État va contribuer à 50% des frais defonctionnement ».

Un site temporaire

Roger Meï était de toute évidence satisfait de cet effort. Le projet, présenté pour 18 mois, a un coût estimé aux alentours de 164.000 euros. Les 50% restants seront financés par le département à hauteur de 35.000 euros. Un dossier va être déposé pour bénéficier du financement européen. L'Europe aide à la condition que les projets soient cofinancés. Il ne devrait pas y avoir trop de problèmes puisque le Préfet et la Sous-Préfète soutiendraient cette demande. La Région attendait que l'État se positionne. « Faut dire que le fond social européen a affecté 4 milliards et demi pour l'intégration des Roms en France et que seul un million a été utilisé », rappelle un militant de la Caddris.

Ce site est temporaire. Les familles ont pour vocation à être intégrées. Au fur et à mesure qu'elles s'en vont, elles ne seront pas remplacées.

Pour en finir avec la stigmatisation des plus démunis, la municipalité de Gardanne a pris ses responsabilités en apportant une réponse pour que soient trouvées des solutions humaines et durables. D'autres municipalités lui emboîteront le pas. Il faut l'espérer car en politique, il faut avoir de la volonté.

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 17 avril 2013)

L'humanité, un courage politique

La « question rom » est un problème à l'échelle européenne. Une formule pratique pour ceux qui veulent se dédouaner d'engager une action locale en faveur d'une politique d'accueil de ces familles en errance dans nos rues. Et s'il ne s'agissait que d'une question de volonté politique ?

Là où elles le peuvent, les familles roms s'înstallent. Dans des conditions si indigentes que le voisinage réagit souvent par le rejet. A Gardanne, le maire communiste a pris des dispositions pour apporter une solution temporaire, imparfaite, mais « humaine » à ces familles et exige l'aide du Préfet. A Marseille, le premier édile fait tout ce qu'il peut pour éviter de remuer la poussière et la Préfecture applique la méthode Valls à la lettre. Aucun geste n'a même été tenté envers le collectif qui a procédé l'hiver dernier à la réquisition citoyenne de l'ancienne caserne de gendarmerie du boulevard de Plombières. Et l'expulsion « avec humanité » de chaque « campement » est d'ores et déjà programmée.

Si Gardanne bûche sur la question, Marseille butte sur la réponse, se retranchant derrière l'argument européen, avec des options aussi inefficaces que coûteuses, basées sur le seul retour au pays. Pour autant, le tribunal administratif de Lyon, en condamnant sous astreinte le Préfet du Rhône à reloger plusieurs familles roms expulsées la semaine précédente, vient de prouver que rien n'empêche d'agir localement.

En fondant sa décision sur le droit d'accès de toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale, à un dispositif d'hébergement d'urgence, la juridiction administrative rappelle simplement que le droit commun s'applique à tous.

Aix-en-Provence. célébration de l'adoption du texte ouvrant le mariage aux couple de même sexe

le 17 April 2013

Aix-en-Provence. célébration de l'adoption du texte ouvrant le mariage aux couple de même sexe
Place de la Mairie
Aix-en-Provence

Maridi 23 avril à 19h

Mardi 23 avril, le texte ouvrant le mariage aux couples de même sexe sera voté en deuxième lecture par l’Assemblée nationale. Ce vote constitue une avancée majeure pour l’égalité des droits entre tou-te-s les citoyen-ne-s, quelle que soit leur orientation sexuelle. Nous nous réjouissons de ce progrès.

Cependant, le débat sur ce texte a été, depuis le début, sérieusement entaché par un climat d’homophobie de plus en plus décomplexée. Accusés de promouvoir la zoophilie ou l’inceste, les personnes lesbiennes, gaies, bi et trans, leurs familles, leurs couples et leurs enfants se voient relégués au rang de « circonstances », comme le clame Hervé Mariton, député UMP de la Drôme.

Au travail, en famille et même dans la rue, les actes et paroles clairement homophobes sont en recrudescence depuis que, derrière leur chef de file Frigide Barjot, les « antis » de la Manif pour Tous défilent dans la rue en exagérant l’ampleur de leur mobilisation. N’ayant pas peur de se targuer de combattre l’homophobie, ils nient toute responsabilité dans les actes induits par la haine qu’ils véhiculent. Pourtant, de nombreux groupes d’agitateurs d’extrême droite n’ont pas hésité à rejoindre le mouvement et à clamer haut et fort leur haine de la différence.

C’est ainsi que le Groupe Union Défense, les Jeunesses nationalistes ou encore le Printemps français ont agressé et violenté des personnes, dégradé les locaux du Printemps des associations LGBT et se réunissent même aux portes de l’Assemblée nationale ! Par leurs paroles et leurs actes, les « antis » ont créé ce climat délétère ! Ils sont tous responsables !

De plus, beaucoup reste encore à faire pour obtenir l’égalité. En particulier, la Procréation Médicalement Assistée ouverte à tou-te-s doit devenir une réalité. Une loi permettant à toutes les formes de famille d’avoir les mêmes droits est plus que jamais une nécessité. L’égalité ne doit  plus attendre !

Pour porter la voix de celles et ceux qui souhaitent célébrer l’adoption du mariage pour tous et lutter contre l’homophobie, le Collectif Aixois pour l’Egalité vous donne rendez-vous et invite toutes les personnes et organisations qui le souhaitent à signer cet appel et à se joindre à lui.

Contact presse : Antoine Lupera 06 37 07 27 34

Signataires : Parti Communiste Français Aix, Parti de Gauche Aix, Gauche Anticapitaliste Aix, Fédération Total Respect/Tjenbé Rèd

--> https://www.facebook.com/events/442507469170183/?ref=ts&fref=ts

Gardanne. Les Roms du Puit Z attendent le Préfet avec café et gâteaux

le 16 April 2013

Gardanne. Les Roms du Puit Z attendent le Préfet avec café et gâteaux

Le Maire attend, lui, le représentant de l'État avec une enveloppe, six mois après avoir organisé l'accueil.

Depuis cet automne, Narcissia et Becali sont nés, et les gamins roms scolarisés semblent maîtriser le Français à entendre ce garçon réclamer au Maire son inscription au club de foot. Roger Meï dressait hier au puits Z un bilan d'étape, six mois après avoir aménagé le site pour accueillir dans des conditions sanitaires décentes la douzaine de familles qui, après avoir fui Marseille, subi, affirme cette grand-mère, sa 11e expulsion depuis son arrivée en France en dix ans, s'étaient installées sur des terrains privés. "Un provisoire", rappelle Yveline Primo, 1ère Adjointe, "destiné à parer l'urgence de l'hiver".

Depuis, Gardanne s'est organisée, soutenue par un collectif d'associations et de bénévoles qui ont pris en charge le quotidien, conduisant les enfants à l'école avant que ne se mette en place le réseau de bus, les familles chez le médecin, assurant le soutien scolaire. L'inspectrice académique a géré les nouveaux élèves avec les enseignants (une trentaine d'enfants vivent là sur 80 personnes). Médecins du monde, CCAS, arpentent le terrain, comme le chef de la police municipale. "À force de présence", dit-il, "on a noué un rapport de confiance. Vendredi, quelques-uns sont venus me voir pour me demander de mettre dehors un homme, rom comme eux, qu'ils estimaient trop louche pour rester dans leur communauté". Et les nouveaux venus qui s'étaient invités, entraînant une suroccupation ingérable, sont rapidement repartis…

Cette confiance, tous les Gardannais ne la partagent pas. Le cas de la cité, seule du département à organiser l'accueil, est confronté aux pétitions, remontrances de riverains, suspicions de recrudescence de cambriolages que le chef de la police balaye. Samedi, une réunion avec les voisins du site se tenait dans un même objectif de comprendre le vécu d'une communauté indésirable d'abord chez elle. "On va poursuivre ces rencontres", explique Yveline Primo, "programmer des visites du site, même si c'est compliqué, ce n'est pas un zoo, non plus…"

Et maintenant ? Au-delà des remerciements, des témoignages, il y a un quotidien qui se chiffre à 35.000€ pour la commune. Roger Meï attend de pied ferme ce midi le Préfet qui vient visiter le puits Z et ses nouveaux hôtes. Il entend demander à l'État sa participation financière dans le cadre de sa propre responsabilité, engagée en vertu de la circulaire du 26 août 2012 sur les campements illicites et l'accompagnement de leurs occupants. Surtout, associations et services sociaux travaillent désormais pour l'avenir : le logement des familles dans des HLM "à Gardanne", précise le Maire, "nous avons déjà une liste d'attente d'un millier de noms". Et leur insertion : à compter du 1er janvier prochain, les Roms, citoyens européens, ne se verront plus opposer la restriction actuelle dans l'accès aux emplois. "La plupart entend rester en France", explique un travailleur social. "Beaucoup ont des projets : bosser dans la mécanique, ouvrir un garage... Aujourd'hui, ils sont payés au noir 30€ parjour par des boîtes du bâtiment ou de la ferraille à Marseille."

Carole Barletta (La Provence, le 16 avril 2013)

Gardanne. Ville solidaire et modèle

le 16 April 2013

Gardanne. Ville solidaire et modèle

A la veille dee l'arrivée du Prèfet, le Maire, les élus et divers représentants des services sociaux de la ville étaient présents au Puit Z, aire d'accueil amménagée pour les Roms. Bilan : positif.

La Marseillaise, le 16 avril 2013

Relaxe d’Aminata Diouf. N’oublions pas les sans-papiers

le 25 March 2013

Relaxe d’Aminata Diouf. N’oublions pas les sans-papiers

Le PCF 13 est très satisfait de la relaxe générale sur toutes les accusations portées à l’encontre d’Aminata Diouf, membre de notre parti et régulièrement élue par les sans-papiers, de 1997 à 2006, pour être la représentante de leur collectif.

Nous avons soutenu leur lutte dans le comité de soutien au collectif des sans-papiers, avec d’autres organisations associatives, syndicales et politiques de ce département, dont le Comité chômeurs CGT qui a permis d’éviter les divisions entre Français et étrangers dans leur demande de droits.

Nous avons côtoyé ces personnes qui ont vécu des ruptures, drames, deuils dans leur pays avant de connaître des années d’angoisse en France pour obtenir leur régularisation. Le haut niveau de cette lutte a permis à bon nombre d’entre eux d’arracher le droit de vivre au milieu de nous.

Les gouvernements de droite au pouvoir ces dix dernières années n’ont cessé de durcir les politiques à l’égard des migrants, faisant tout pour affaiblir et diviser l’organisation que s’étaient donné les sans-papiers et leur représentante Aminata Diouf.

Aujourd’hui, le sort des sans-papiers est loin d’être réglé et les discours stigmatisants à l’encontre de populations venues d’ailleurs ne se sont pas tus. Nos combats pour l’accès aux droits par tous est toujours d’actualité.

 

La Fédération du PCF 13

 

Diffusion d'un documentaire sur une famille Rom vivant dans le XVe arr. de Marseille

le 23 March 2013

Diffusion d'un documentaire sur une famille Rom vivant dans le XVe arr. de Marseille
Au cinéma le Prado
36, avenue du Prado,
13006 - Marseille

Mardi 26 mars à 10h30

Une semaine en décembre

Avant première d'un documentaire réalisé par Fanny Fontan et Margaïde Quioc, deux journalistes de LCM. Le documentaire a été tourné lors d'une immersion d'une semaine dans un campement d'une famille Rom.

Première diffusion télévisée le 31 mars à 20h30 sur LCM et TV Sud

Réunion du collectif Discriminations-Migrations

le 17 March 2013

Réunion du collectif Discriminations-Migrations
A la Maison des communistes
280, rue de Lyon
13015 - Marseille

Mercredi 20 mars à 18h30

Ordre du jour :
  • Organisation d'une initiative sur le droit de vote des résidents étrangers dans le cadre de la campagne nationale.
  • Bilan et perspectives de notre action en faveur des droits des populations Roms à Marseille et dans le département.

La lutte contre le racisme et la xénophobie en débat au Parlement européen. Intervention de Marie-Christine Vergiat

le 12 March 2013

La lutte contre le racisme et la xénophobie en débat au Parlement européen. Intervention de Marie-Christine Vergiat

Les violences basées sur le rejet de l'autre, de celui qui est différent ou que l'on considère comme tel, demeurent une réalité quotidienne dans l'Union européenne. Les migrants, les Roms, en sont les principales victimes, mais ils ne sont pas les seuls. L'antisémitisme est toujours là, et l'islamophobie – Madame Reding, je vous remercie d'avoir osé prononcer ce mot, contrairement à notre résolution – progresse. De nombreux autres groupes sont touchés, comme les homosexuels, les handicapés, sans oublier bien sûr les femmes, qui constituent la majorité de la population.

Difficile de connaître la réalité des chiffres tant les outils statistiques s'avèrent hétéroclites d'un pays à l'autre. De fait, dans ces enquêtes, les pays dont les chiffres sont les plus impressionnants sont ceux qui ont les meilleurs outils et qui appliquent le mieux la législation. Tel est le cas de l'Allemagne.

Nous savons tous et toutes qu'en cette période de crise sociale et politique, certains jouent sur les peurs, y compris au plus haut niveau politique dans certains États membres. Nicolas Sarkozy en fut le triste exemple. On peut toujours se gargariser de valeurs européennes, on peut se bousculer pour aller récupérer le prix Nobel de la paix, mais tout cela est ridicule si l'on s'avère incapable de lutter contre les crimes de haine.

La Présidence irlandaise veut remettre ce dossier à l'ordre du jour. Tant mieux! Nous attendons de la Commission qu'elle réagisse, qu'elle agisse notamment en proposant à la signature la Convention des Nations unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale et qu'elle mette tout en œuvre pour que la directive Égalité soit adoptée et appliquée. L'attitude du Conseil est intolérable en ce domaine.

J'ajoute que la prévention et l'éducation doivent être les priorités de toute politique en la matière et pas seulement la mémoire. Les enfants ne connaissent pas la haine, ce sont les adultes qui les conduisent sur ce triste chemin.

 

 
 
 
 
 
 
Bienvenue sur le site de la Fédération du Parti Communiste Francais de Haute Corse
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