Fédération de Haute-Corse

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Roms, Des élus locaux écrivent au Préfet

le 04 octobre 2012

Roms, Des élus locaux écrivent au Préfet

Du PCF, du Front de Gauche, d'EELV, du MoDem et d'un apparenté PS.

 

 

 

La Marseillaise, le 4 octobre 2012

Expulsion. Jetés à la rue condamnés à errer, pour leur sécurité

le 03 octobre 2012

Expulsion. Jetés à la rue condamnés à errer, pour leur sécurité

Les familles roms, chassées des Créneaux, ont été à nouveau délogées, hier matin, d'un local commercial désaffecté.

Dès leur arrivée dimanche soir dans ce local commercial désaffecté du boulevard Vintimille, le collectif de soutien aux Roms craignait d'avoir à essuyer une énième expulsion. C'est qu'ils connaissent la ritournelle. En dépit des tensions accrues autour de ces familles, hier dès 11 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l'expulsion des familles roms qui s'y étaient réfugiées après avoir fuit le campement des Créneaux sous les menaces d'une population très hostile.

« L'ordre d'évacuation fait suite au constat de sécurité établi par l'organisme d'État. Il a été relevé la présence d'amiante, un risque d'incendie et un plafond menaçant », annonce le commissaire du 15e arrondissement. Quatre véhicules et une vingtaine d'agents de la police nationale sont dépêchés. Pas besoin de plus pour que ces familles résignées plient baluchons d'elles-mêmes. « Deux nuits d'hôtel ont été proposées. Et refusées catégoriquement », précise-t-il. Deux nuits conditionnées par un paraphe sur une fiche de l'Office français de l'immigration et de l'intégration pour un retour en Roumanie.

« Je ne sais pas où on va aller, les enfants sont épuisés par toutes ces marches, explique Alina, mais ce qui est sûr c'est que je ne retournerai pas en Roumanie. Personne ne m'attend là-bas. Ni maison, ni parents. Et c'est pire qu'ici. » Mais ici, on « ne veut pas ajouter de la misère à la misère » agitent l'élue de secteur et ses administrés. La feuille de route du Ministre est implacable : la solution pour ces citoyens européens qui ont le malheur d'être Roms et indigents, c'est le retour. Et le préfet de région de balayer d'un « ils n'ont pas vocation à rester sur le territoire ».

Pourtant, voilà des années qu'ils sont là, de la rue Zoccola au plateau de l'Arbois, du boulevard de Plombières à Luynes, gré des expulsions. « Le problème, c'est leur mode de vie. Pas comme nous », estime un riverain devant le spectacle désolant de ces hommes, femmes et enfants poussés sur le trottoir. Le problème est juste que partout où ils se posent, ils sont confrontés au rejet. Le problème c'est que ces êtres humains ont droit à l'existence mais qu'on leur refuse jusqu'aux plus élémentaires réflexes de survie. On les voudrait sédentaires mais on les condamne à l'errance.

En plus d'être stérile, cette chasse aux Roms est coûteuse. « Si on fait la somme des financements des expulsions, cela revient bien plus cher que de mettre en place une solution alternative, comme la Région l'a fait par exemple, comme cela s'est fait dans d'autres villes », calcule Cendrine Labaume de Médecins du Monde. Mais cela relève de la pure politique.

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 3 octobre 2012)

MRAP 13. "Racisme et médias"

le 02 octobre 2012

MRAP 13.

MRAP 13 (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples). Vous êtes toutes et tous invité(e)s au Colloque : "Racisme et médias"

Maison de la Région
61, la Canebière
13001 - Marseille

Samedi 13 octobre à partir de 9h30

Au delà de ce que le titre évoque, nous interrogerons la validité de concepts à la mode tels la « nécessaire expression de la diversité » ou d'autres comme : « Comment combattre la stigmatisation systématique de certaines populations dans les quartiers ? ».

Nous évoquerons aussi l’ostracisme de genre (le machisme ambiant) dans les médias et les limites éventuelles mises à la liberté d'expression dont celles posées par la loi à l'occasion de dérives racistes et discriminatoires.

9h30 : Accueil des participants

10h-12h30 : Ateliers "diversité dans les médias", "langage journalistique", "éthique journalistique" et "lacunes juridiques face aux dérives dans certains médias"

14h à 17h30 : Conférence-débat avec :

  • Mme Danièle Jeammet - Journaliste.
  • Mme Elif Kayi - Journaliste.
  • M. Jean-Claude Allanic - Journaliste et maître de conférence, ancien médiateur des journaux et magazines de France Télévisions.
  • M. Frédéric Laurie - Maître de conférence et avocat, spécialiste en droit public et nouvelles technologies.

Ouvert à tout public, entrée libre dans la limite des places disponibles.

Rroms, immigrés, sans-papier. Des solutions maintenant

le 02 octobre 2012

Rroms, immigrés, sans-papier. Des solutions maintenant

Le Collectif Aixois pour les Droits et la Dignité des Roms, des Immigrés et des Sans-papiers (CADDRIS) vous propose  un colloque.

Au Centre Social les Amandiers,  
6, allée des Amandiers
Jas de Bouffan
Aix-en-Provence

Samedi 6 Octobre à 16h30

Des solutions maintenant !

A partir de 16h30. Deux tables rondes

Europe, Méditerranée : Pour un monde de dialogue et d’échange respectueux des droits et de la dignité de tous

  • Aline Archimbaud Sénatrice « Europe Ecologie Les Verts »
  • Marie-Christine Vergiat Député Européenne « Front de Gauche »
  • Ilsen About Iris École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) Paris, Institut d'ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (IDEMEC), Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH) Aix-Marseille Université
  • Nacer El Idrissi militant associatif ATMF national
  • Médiatrice : Myriam GUILLAUME Journaliste La Marseillaise

Intervention de Monseigneur Gaillot

Roms : Vers la fin de la stigmatisation, pour des solutions humaines et durables

  • Marc Durand Ligue des Droits de l’Homme
  • Dominique Michel Rencontres tsiganes
  • Marc Bordigoni chercheur CNRS, IDEMEC-MMSH, Aix-en-Provence
  • Alexandre Lecleve Rom Europe
  • Médiateur : Benoit Hubert Aix Solidarité

19h30. Entracte autour des cuisines de la Méditerranée proposé par l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

20h30. Partie spectacle, ouverte à tous avec la fanfare Vagabontu -musiques tziganes et du monde- et le groupe Miquéu Montanaro -nouvelles musiques traditionnelles.

Les signataires de la charte du CADDRIS: Aix écologie, Aix-Solidarité, Alternatifs 13, Amnesty groupe 133 d'Aix en Provence, Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés, Association des Travailleurs Maghrébins de France, ATTAC Pays d’Aix, CFDT du Pays d'Aix, EMMAUS Cabriès, Europe Ecologie Les Verts Pays d'Aix, Féminin(s) Pluriel(s) en Pays d’Aix, Jeunesse Communiste d'Aix en Provence, Les Jeunes Ecologistes Aix-Marseille, Ligue des Droits de l’Homme, MAIS International, MRAP Aix, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français - Aix, Parti de Gauche, Partit Occitan, Parti Socialiste, Rencontres Tsiganes, Réseau Education Sans Frontières 13, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, Tous Ensemble Pour Aix, Union des Étudiants Communistes, Union Pour Aix, Union locale de la Confédération Nationale du Logement du Pays d'Aix, Unis pour un Monde Solidaire…

Mariage, adoption, filiation. Faites la loi avec Marie Georges Buffet, Députée

le 02 octobre 2012

Mariage, adoption, filiation. Faites la loi avec Marie Georges Buffet, Députée

Salle des Fête de Puyricard
Aix-en-Provence

Jeudi 25 octobre à 18h30

A Marseille, l'expulsion des Roms fait polemique

le 01 octobre 2012

A Marseille, l'expulsion des Roms fait polemique

Nombreuses réactions indignées après l'évacuation, jeudi dernier, par des riverains eux-mêmes, d'un campement situe dans une cité abandonnée des quartiers nord.

On ne sait si Marseille est une ville en perdition, comme le procès, en est fait à Jean-Claude Gaudin, mais depuis jeudi dernier un fait incontestable est établi : une partie de la ville est clairement laissée à l'abandon. Comment interpréter autrement l'épisode d'expulsion de Roms par des habitants dans une cité des quartiers nord de la ville ! Pour rappel : une cinquantaine de Roms s'étaient installés en début de semaine dernière près de la cité des Créneaux avec voitures et caravanes. Quelques riverains avaient prévenu le bailleur social, la police et la mairie d'arrondissement. Jeudi soir, ils ont décidé de « convaincre » les Roms de quitter les lieux. Sous la pression physique de plusieurs dizaines de personnes et sous l'œil d'une patrouille de police spectatrice, les Roms sont partis. Le feu a alors été mis à quelques affaires (meubles et vêtements) abandonnées. Les marins-pompiers ne seront jamais prévenus et l'incendie se poursuivra pendant quelques heures.

Les braises encore fumantes, Jean-Claude Gaudin s'en prenait aux médias « qui donnent une image noire de Marseille » et à Samia Ghali, sénatrice PS et Maire des arrondissements concernés, qui s'était distinguée, il y a quelques semaines, en lançant un appel à l'intervention de l'armée. « Je ne minimise pas les faits mais il n'y a pas eu de drame », a commenté. pour sa part, l'élue socialiste.

« Ce sont des gestes graves que nous n'acceptons pas, car ils portent en eux la barbarie. Cette réaction révoltante, nous ne voulons pas tomber dans le panneau d'en faire porter la responsabilité première aux habitants ». a réagi Pierre Dharréville, au nom du PCF qui a rappelé : « C'est l'État lui-même qui a donné le mode d'emploi de la chasse et de la destruction de leurs maigres biens ».

Une responsable de Rencontres tziganes rappelait ce week-end que les familles délogées des Créneaux avaient déjà tenté de se poser dans plusieurs autres endroits sans qu'une solution durable ne leur soit proposée. Que leur arrivera-t-il au prochain arrêt ? La préfecture reconnaît d'ailleurs que « cette affaire fait suite à des faits récurrents d'agression ou d'opposition entre les riverains et les occupants de campements illicites depuis cet été ».

Christophe Deroubaix (L'Humanité, le 1er octobre 2012)

Roms. Attiser la haine n’est pas une solution

le 28 septembre 2012

Roms. Attiser la haine n’est pas une solution

Marseille, le 28 septembre 2012

Ce qui vient de se passer dans les quartiers nord de Marseille où des Roms ont été chassés par des habitants voisins est d'une gravité extrême, traumatisante, et dont les conséquences ne sont pas encore mesurables. Qui peut juger le traumatisme chez ces personnes, ces enfants ? Sait-on que certaines personnes composant la milice étaient armées ?

Je condamne fermement ce qui s'apparente aux ratonnades des années 60. Cet acte de barbarie est qui plus est d'une lâcheté déconcertante dans ces quartiers où la mobilisation populaire serait plus utile et efficace face aux trafics en tous genres.

Il n’y a pourtant rien d’étonnant au fait que des habitants eux-mêmes confrontés à la pauvreté ou à la précarité s’en prennent à plus miséreux qu’eux.

Mais si actes délictueux il y a eu, c'est à la police et à la justice de protéger, sécuriser et sanctionner. Certainement pas aux habitants !

Cette tragédie montre, que malgré l'intérêt porté par le gouvernement à la situation de Marseille, rien n'a changé et rien ne changera avec les seules propositions du comité interministériel.

Le geste ignoble d’hier soir était prévisible voire recherché par ceux qui prennent la responsabilité de ne pas régler une intégration digne et humaine des familles Roms.

Prévisible car à laisser pourrir la situation de familles qui ont fui la misère de leur pays nous sommes au pied du mur. Recherché car le maire de Marseille fait de l'opposition des populations entre elles et de la chasse aux pauvres un de ses sports favoris. Et que le premier magistrat de la Ville arrête sa complainte, Marseille n'est pas une ville pauvre, c'est une ville aux inégalités extrêmes avec les plus riches et les plus pauvres du pays.

 Des propositions ont été formulées par le collectif Roms de Marseille pour trouver des solutions.

Des moyens existent au niveau européen pour mettre en œuvre ces solutions en termes d'hébergement, d'éducation, de santé, d'alimentation et d'emploi. Mais ces fonds européens ne sont pas sollicités par la Préfecture. Est-ce normal ?

Je demande que le Préfet ouvre une cellule de crise pour régler la situation des familles Roms et sécuriser les habitants de quartiers populaires abandonnés par les pouvoirs publics.

Il est urgent d'agir sans opposer les uns aux autres, au risque de provoquer une explosion sociale dont personne ne peut mesurer les conséquences.

Le gouvernement est devant ses responsabilités et doit apaiser par les mots et surtout par des actes au lieu d'attiser les tensions.

Jean-Marc Coppola
Vice-président de la Région
Conseiller municipal de Marseille

Évacuation et incendie d'un camp de Rroms par des habitants. Communiqué du PCF 13

le 28 septembre 2012

Évacuation et incendie d'un camp de Rroms par des habitants. Communiqué du PCF 13

Marseille, 28 septembre 2012

C’est la crise qui engendre la barbarie

Des familles en proie à la grande misère violemment rejetées par des habitants de nos quartiers qui la côtoient eux-aussi d’assez près. Le récit nous glace le sang. Qui sommes-nous, hommes, femmes ? Que veut-on nous faire devenir ?

La crise financière s’est muée en crise sociale. Comme le dit le milliardaire Warren Buffet, la classe des riches est en train de gagner sa guerre : au lieu de renverser la table, les victimes se battent entre elles. La solidarité perd du terrain. La crise sociale s’est muée en crise de civilisation. L’humanité se cherche. La guerre de tous contre tous est là, alimentée par les discours d’inspiration raciste qui continuent de se déchaîner. Chacun se débat dans des voies sans issues. Chacun veut vivre.

Ce sont des gestes graves que nous n'acceptons pas car ils portent en eux la barbarie. Cette réaction révoltante, nous ne voulons pas tomber dans le panneau d’en faire porter la responsabilité première aux habitants. On ne répond à leurs difficultés croissantes que par des salves d’austérité et on leur a désigné des boucs-émissaires. C’est l’Etat lui-même qui a donné le mode d’emploi de la chasse et de la destruction de leurs maigres biens. Cette réaction n’est que le résultat de la stigmatisation acharnée dont les Rroms sont les victimes depuis trop longtemps déjà et du refus des autorités de leur apporter des solutions. Dans les endroits où il en a été autrement, nous n’en sommes pas arrivés là.

Il est grand temps de donner un autre signal que celui du rejet de l’autre aux Rroms. Et il est grand temps de mettre un vrai changement à l’ordre du jour. Ce n’est pas pour rien que nous avons dit : «l’humain d’abord !»

Notre soutien continuera de se manifester auprès des Rroms et notre engagement auprès des populations de nos quartiers. C’est ensemble que nous pourrons aller chercher des solutions, parce que nous disons tous la même chose : nous voulons vivre !  Galériens de tous horizons, unissons-nous !

Pierre Dharréville
Secrétaire départemental du PCF 13
Membre du conseil national du PCF

« Sans-Papiers. Le changement… dans la continuité »

le 24 septembre 2012

« Sans-Papiers. Le changement… dans la continuité »

Rassemblement à l’initiative du RESF13

Devant la Préfecture
Place Félix Baret
13006 - Marseille

Mercredi 26 septembre à 14h30

La rentrée de septembre 2012, dans les Bouches du Rhône, est marquée par une accumulation exceptionnelle de situations intolérables pour les sans-papiers, jeunes ou familles, étudiants, élèves...

A Marseille, 4 pères d'élèves sont enfermés au Centre de Rétention du Canet. L'expulsion de l'un d'eux est prévue vendredi 28 septembre.

Un lycéen a passé 3 jours dans le même centre de rétention, et n'en est sorti que grâce à la mobilisation de ses camarades, ses enseignants, des élus et des miltants. Reste à obtenir la levée de son obligation à quitter le territoire.

42 familles, une centaine d'enfants scolarisés, sont en attente de régularisation, bien que présents en France depuis plusieurs années.

C'est quoi cette rentrée ?

Certaines familles mises à la rue, sans oublier les familles Roms, odieusement traquées d'un abri précaire à l'autre : tous ces enfants, les camarades des nôtres, nos élèves, nos voisins, sont confrontés, comme les adultes à un invivable quotidien, à la peur, à l'épuisement, à la perte de leurs repères (sociaux, sanitaires, scolaires, affectifs). Qui apprennent tous à l'école l'article de la Déclaration des droits de l'homme: "Tous les hommes naissent libres et égaux en droits".

C'est quoi cette rentrée ?

Il n'a été question que de changement ces derniers mois. En ce qui concerne les "sans-papiers", le changement on l'attend. Le Réseau Education Sans Frontières, fort de toutes ses composantes, associations, syndicats, partis politiques, citoyens, continue à trouver intolérable sous le gouvernement de M. Hollande ce qui l'était sous celui de M. Sarkozy. C'est pourquoi nous appelons à un rassemblement pour rappeler que nous prenons ces familles et ces jeunes sous notre protection, et que la loi doit changer !

Un lycéen marseillais en centre de rétention. Merci pour le changement

le 20 septembre 2012

Un lycéen marseillais en centre de rétention. Merci pour le changement

Comuniqué de presse de Jean-Marc Coppola

Marseille, le 20 septembre 2012

Depuis hier, je suis sollicité par plusieurs personnes (enseignants, parents d’élèves, associations, syndicats) émues par l’enfermement de Tigran Hovhannessian, lycéen marseillais de 19 ans, dans un centre de rétention administrative.

La veille, j’assistais en Préfecture, en tant que vice-président de la Région délégué aux lycées, à une réunion du Conseil Académique de l’Education Nationale consacrée à la refondation de l’école.

De belles déclarations ont été prononcées sur la lutte contre le décrochage scolaire, affirmant une volonté forte de l’État d’engager cet ambitieux chantier.

Tigran est le premier cas de jeune majeur scolarisé à Marseille enfermé au CRA. Est-ce cela le changement ? Pour quelles raisons cet élève de seconde au lycée Diderot (Marseille 13ème) ne mérite-t-il pas de réussir sa scolarité ?

Choqué par cette décision, j’ai immédiatement demandé au Préfet sa libération que j’attends toujours. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures entre les élèves vivant sur notre territoire national selon qu’ils sont nés dans ou en dehors de nos frontières.

Arrêté, mis en garde à vue pendant 48 heures puis transféré en centre de rétention, Tigran Hovhannessian doit avoir une drôle d’image de la France.

Demain, j’accompagnerai au lycée Saint-Exupéry la ministre de la Justice Christiane Taubira dont je me réjouis qu’elle ait choisi l’école de la première chance pour venir échanger avec les jeunes des quartiers Nord sur les valeurs de la République.

Je lui glisserai avec regret qu’un certain Tigran n’a pas la chance d’écouter ces grandes leçons de liberté, d’égalité et de fraternité.

Jean-Marc Coppola
Vice-président de la Région PACA
Conseiller municipal de Marseille

 
 
 
 
 
 
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