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Grand rassemblement ANTI RACISTE. L'album photos

le 12 février 2012

Grand rassemblement ANTI RACISTE. L'album photos

Lettre ouverte de Serge Letchimy à Claude Guéant

le 12 février 2012

Lettre ouverte de Serge Letchimy à Claude Guéant

M. le Ministre,

Votre venue en Martinique dans les jours qui viennent, m’oblige à vous rappeler que cette  terre a vu naître Aimé Césaire, Frantz Fanon, Edouard Glissant. Qu’elle a été aimée par des hommes aussi admirables que furent Victor Schœlcher, André Breton, Léopold Sedar Senghor, Claude Lévi-Strauss, et de manière plus proche encore, par Léopold Bissol, Georges Gratiant, ou Camille Darsières, pour ne citer que quelques-uns de nos grands politiques.

Ces hommes furent de grands humanistes. Leur vie et leurs combats se sont situés en face de ces crimes que furent la traite, l’esclavage, les génocides amérindiens, les immigrations inhumaines, ou la colonisation dans tous ses avatars… Tous ont combattu la pire des France : celle qui justifiait les conquêtes et les exploitations, et bien d’autres exactions dont les cicatrices sont inscrites dans nos paysages. Cependant, je n’ai jamais entendu un seul de ces hommes lister ces attentats pour décréter que la civilisation européenne, ou que la culture française, serait inférieure à n’importe quelle autre. Je ne les ai jamais entendus prétendre que le goupillon de la chrétienté (qui a sanctifié tant de dénis d’humanité) serait plus primitif que tel bout liturgique d’une religion quelconque.

Toujours, ces hommes ont établi la distinction entre cette France de l’ombre et la France des lumières. Pour combattre l’ombre qui menaçait leur humanité même, ils se sont référés à la France de Montaigne, de Montesquieu, de Pascal, de Voltaire, de Condorcet ; à celle qui s’est battue pour abolir la traite, puis l’esclavage, qui a supprimé la peine de mort  du code de ses sentences ou qui a accordé aux femmes le droit de vote et celui de disposer de leur maternités… A s’en tenir à votre logique, ils auraient eu mille raisons de condamner la civilisation occidentale, et de renvoyer aux étages inférieurs bien des cultures européennes.

Voyez-vous M Guéant, vos chasses à l’immigré (qu’il soit en règle ou non), ou la hiérarchisation que vous célébrez sans regrets ni remords entre les cultures et les civilisations, vous ont enlevé la légitimité dont a pourtant besoin votre prestigieuse fonction. Vous portez atteinte à l’honneur de ce gouvernement, et à l’image d’une France qui visiblement n’est pas la vôtre, mais que nous, ici, en Martinique, avons appris à respecter.

Toutes les civilisations ont produit, et de manière équivalente, des ombres et des lumières. Mais si les ombres n’ont jamais triomphé très longtemps, si beaucoup d’entre elles ont disparu dans les oubliettes de l‘histoire (en compagnie de régimes politiques ou religieux quelque peu lamentables), c’est simplement parce que des hommes de bon sens, pétris d’humanisme et de haute dignité, ont exalté les parts lumineuses que toutes les civilisations de l’homo-sapiens ont mises à notre disposition. Les civilisations se sont nourries de leurs lumières mutuelles pour mieux combattre leurs propres ombres. Dans une transversale célébration et de grande foi en l’Homme, ces hommes ont honoré les lumières d’où quelles viennent ; les lumières se sont reconnues entre elles; leurs signaux réciproques ont conservé intact (de part et d’autre des lignes de partage ou de conflit) un grand espoir d’humanité pour tous. Grâce à eux, nous savons qu’il est dommageable de considérer l’ombre, ou de s’en servir à des fins qui ne grandissent personne. Ils nous ont donc appris à nous écarter de ceux qui l’utilisent, et qui, par là même, la transportent avec eux.

M. Guéant, fouler le sol martiniquais, c’est toucher une terre que des hommes comme Aimé Césaire ont fécondé de leur sang. Un sang qui s’est toujours montré soucieux de l’humanisation de l’homme, du respect des civilisations et de leurs différences.

Ce serait donc comme une injure à leur mémoire, à leur pensée, à leurs actions, que de vous laisser une seule minute imaginer que vous serez le bienvenu ici.

C’est par-dessus vous, et du plus haut possible, que nous renouvelons à la France des lumières toute notre considération, et confirmons notre respect pour les valeurs républicaines qui, contrairement à celles dont vous êtesle héraut, sont à jamais très opportunes chez nous.

Serge Letchimy, Député de Martinique

Le 6 février 2012

Roms. Pour la table ronde il faudra encore attendre

le 29 janvier 2012

Roms. Pour la table ronde il faudra encore attendre

Discrimination. Des organisations étaient mobilisées hier devant la Préfecture contre le traitement indigne des Roms.

« Nous devons leur accorder le droit de vivre décemment et montrer à cette ville que ce n'est pas comme cela qu'on traite les gens », s'indignait hier, devant les bâtiments de la Préfecture, une sympathisante du collectif d'organisations constitué contre le traitement indigne fait au peuple rom. Objectif de la mobilisation d'hier sur la place Félix Baret en fin d'après-midi, remettre une lettre ouverte au Préfet de région signée par une trentaine d'organisations(*) mobilisées sur la question des Roms depuis le cloaque de la Porte d'Aix en août dernier, qui a donné lieu à l'expulsion manu militari d'une centaine d'entre eux. Un traitement « indigne » et « anti-républicain », qui sévit toujours et que les militants associatifs et politiques sont venus une nouvelle fois contester. « Nous voulons unanimement en finir avec cette politique-là », lance Bernard Eynaud, de la La Ligue des Droits de l'Homme, venu remettre au Préfet de région la lettre signée par l'ensemble des Partis de Gauche et bon nombre de syndicats et d'associations. Les organisations signataires(*) réclament la levée immédiate des mesures transitoires, condition indispensable à l'accès des Roms au droit commun. Depuis l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l'Union européenne le 1er janvier 2007, les Roms migrants, qui sont pour la plupart originaires de ces deux pays, ont le droit de circuler et de vivre en Europe. Une table ronde promise avant le 23 mars Contrairement à la majorité des pays membres de l'Union, « la France maintien des mesures discriminatoires à leur encontre ». Des mesures effectives jusqu'en 2013 et les contraignant de fait à la précarité, principal obstacle à l'insertion sociale des Roms. Et de rappeler les moult « brimades » et « maltraitances » subies par un peuple traité comme « des pestiférés, littéralement chassés sans que l'on ne se soucie jamais de la situation concrète de ces hommes et de ces femmes ». Ou encore, « le développement des bidonvilles, de la misère sociale et de conditions de vie indignes ». Les organisations demandent donc « un moratoire sur ces expulsions » et « une table ronde » avec les autorités pourtant promise depuis l'été dernier. Au sortir de la Préfecture, où une délégation représentant les diverses organisations a été reçue, le ton se veut plus optimiste notamment sur la question de la table ronde « Le Directeur de cabinet du Préfet s'est engagé sur la tenue d'une table ronde avant le 23 mars ainsi que sur plusieurs réunions de travail préalables avec les organisations », rapporte le militant de la Ligue des droits de, l'Homme. En espérant que les autorités politiques responsables ne jouent encore l'Arlésienne en cette période d'échéances électorales. Emmanuelle Barret (La Marseillaise, le 27 janvier 2012) (*) Premiers signataires : Acat, Artriballes, LDH 13, Mrap 13, Pastorale des migrants, Rencontres tsiganes, RESF 13, RUSF 13, SOS Racisme, Les Amoureux au ban public 13, CCFD Terre solidaire, EELV, MJS, PCF, GU, PG, PS, NPA, Alternatif 13, CNT, FSU, SUD-Solidaires.

Situation de détresse des familles Roms

le 22 janvier 2012

Situation de détresse des familles Roms

Rassemblement devant la Préfecture

13006 - Marseille

Jeudi 26 janvier à 17h

Pour remettre au Préfet la lettre ouverte signée par bon nombre d'associations, de syndicats et de partis politiques.

La situation de détresse des familles Roms appelle des réponses urgentes. Il est grand temps de mobiliser les services de l’Etat et les collectivités territoriales et de redéfinir, avec l’ensemble des acteurs sociaux, responsables politiques, associatifs et syndicaux, une stratégie prenant en compte les réalités objectives et réaffirmant des valeurs communes, celles des Droits de l’Homme et de la République.

Lettre ouverte au Maire de Marseille et au Préfet de Région

le 21 janvier 2012

Lettre ouverte au Maire de Marseille et au Préfet de Région

Messieurs,

Nous vous demandons solennellement de trouver une solution dans les plus brefs délais pour les populations Roms de Marseille.

Particulièrement depuis six mois et l’épisode peu glorieux de la Porte d’Aix, ces familles avec des enfants en bas âge, sont chassées, humiliées, brutalisées avec un mépris indigne de toute civilisation.

Ce traitement est en totale contradiction avec les principes fondateurs de notre République et la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.

Vous avez le pouvoir et le devoir de mettre un terme à cette situation, car vous êtes dans l’illégalité en n’attribuant pas de lieux d’hébergement à ces personnes.

Nous réfutons d’ailleurs la solution de l’UHU non seulement parce qu’elle est partielle et provisoire, mais surtout parce qu’elle est conditionnée au retour dans le pays d’origine des familles Roms, solution qui contredit la législation européenne en vigueur permettant la libre circulation dans l’espace Schengen.

Ensuite nous constatons que dans des villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Strasbourg, des maires – y compris de votre famille politique – ont eu le courage d’intervenir de manière à permettre une issue pérenne aux mêmes cas de figure.

Nous vous rappelons que la loi vous permet d’utiliser des fonds européens prévus à cet effet pour vous y aider.

Enfin, nous vivons comme un manque total de respect à notre égard de n’avoir toujours pas tenu votre engagement d’organiser une table ronde réunissant l’ensemble des collectivités et associations concernées.

Nous vous réitérons cette demande que la Ville a acceptée il y a pourtant plusieurs mois devant des responsables associatifs et des élus marseillais.

A ce jour, nous signataires de cette lettre ouverte, soutenons les familles installées sur les terrains issus d’une réquisition citoyenne.

Nous apportons également notre solidarité et notre soutien à toutes les familles Roms de Marseille.

Marseille le 17 janvier 2012

Premiers signataires : ACAT, Artriballes, LDH13, MRAP13, Pastorale des Migrants, Rencontres Tsiganes, RESF13, RUSF 13, SOS Racisme, les Amoureux au ban public 13, CCFD Terre Solidaire , EELV, MJS, PCF, GU, PG, PS, NPA, Alternatif 13, CNT, FSU, SUD-SOLIDAIRES

Mettre un terme à six mois de traque

le 20 janvier 2012

Mettre un terme à six mois de traque

La Capelette. La mobilisation était au rendez-vous sur le bidonville rom.

Militants associatifs, syndicalistes et un politique ont tenu leur parole hier. Dès 6 heures, ils étaient présents sur le squat du boulevard Laser (10e) en soutien à quelques familles roms installées sur un terrain appartenant à Véolia où doit prendre place un chantier de construction. Mais hier, l'expulsion programmée par les forces de l'ordre a été reportée. La promesse en a été faite la veille lors d'une conférence de presse organisée pour présenter une lettre ouverte à l'adresse du Préfet de région et du Maire de Marseille. « Les forces de l'ordre ne sont pas au rendez-vous mais la lettre reste terriblement d'actualité », estime Jean-Marc Coppola, Vice-Président PCF de la Région. En effet, la demande des associatifs, relayée par les politiques, d'obtenir une table ronde pour trouver des solutions de mise à l'abri de ces hommes, femmes et enfants, voire nouveau-nés, qui vivent dans des conditions dramatiques dans nos rues d'où ils se font régulièrement et désormais systématiquement expulser.

Non pas que ces mobilisés en faveur de la cause rom réfutent la légalité des expulsions, mais « ce sont les conditions dans lesquelles elles se font et surtout sans que jamais les personnes expulsées des terrains ou trottoirs ne se voient proposer une solution de mise à l'abri », précise Caroline Godard de Rencontres tsiganes. « Ce traitement est en totale contradiction avec les principes fondateurs de notre République et la déclaration universelle des Droits de l'Homme », affirme la lettre collective. « Vous avez le pouvoir et le devoir de mettre un terme à cette situation car vous êtes dans l'illégalité en n'attribuant pas de lieux d'hébergement à ces personnes. »

Un accueil sélectif est parfois proposé à l'URU de la Madrague-Ville (15e). Une solution qui laisse les militants sceptiques : « Nous la réfutons non seulement parce qu'elle est partielle et provisoire, mais surtout parce qu'elle est conditionnée au retour dans le pays d'origine. Ce qui contredit la législation européenne permettant la libre circulation dans l'espace Schengen. » Et soulignant que certaines municipalités ont organisé l'accueil de ces familles (Bordeaux, Toulouse, Strasbourg ou Lyon), la missive rappelle à nos deux dignitaires : « La loi vous permet d'utiliser des fonds européens prévus à cet effet. » Aucune demande d'aide de ce type n'a encore été formulée à Marseille.

Dans J'attente de la tenue de la table ronde promise en août 2011, les signataires de la lettre « soutiennent les familles installées sur les terrains issus de réquisition citoyenne ».

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 19 janvier 2012) Signataires : Acat, Artriballes, LDH 13, Mrap 13, Pastorales des migrants, Rencontres tsiganes, REESF 13, Rusf 13, SOS Racisme, les Amoureux au ban public 13, CCFD Terre solidaire, Alternatifs 13, EELV, MJS, NPA, PCF, PG, Gauche Unitaire, PS, CGT Is3, CNT, FSU, SUD Solidaires.

Roms. Désespérés mais pas résignés

le 19 janvier 2012

Roms. Désespérés mais pas résignés

Une vingtaine de structures politiques, associatives et syndicales, auteurs d'une lettre ouverte.

Ulcérés devant les expulsions de squats en continu et sans proposition de mise à l'abri des familles, à la veille d'une nouvelle « évacuation » programmée au boulevard Lazer (La Capelette), une dizaine d'associations, rejointes par quelques Partis politiques et organisations syndicales(*) se fendent d'une lettre ouverte à l'adresse du premier magistrat de Marseille et du préfet de région pour exiger qu'une solution décente soit apportée à la problématique rom. Ainsi que la tenue de la table ronde promise en août dernier.

« La situation est dramatique, désespérante », estime Bernard Heynaud, responsable de la LDH 13, « nous n'avons eu de cesse d'interpeller le Maire de Marseille qui, par conception singulière de la démocratie, ne nous répond pas et continue sa chasse aux Roms. » Pire, « c'est le Préfet qui répond en expliqant que les Rom ont le choix de partir via le CRA ou de partir via l'UHU ».

Les associatifs ne savent plus comment comprendre l'application du droit dont font usage nos hauts dignitaires qui donnent à une population désignée le droit de venir conformément à la libre circulation en Europe et, dans le même temps, l'obligation de repartir. Car « le Préfet les considère comme irréguliers au motif qu'ils n'ont pas de ressources suffisantes pour séjourner ici. Or, des mesures sont prises pour les empêcher d'accéder au travail », note encore le militant.

Et, dans cette affaire, il est rejoint par le Vice-Président de Région PCF Jean-Marc Coppola qui accuse : « A travers cette lettre ouverte nous dénonçons la pression qui est faite sur ces familles depuis des mois. Bordeaux, Toulouse, Strasbourg ou Lyon ont trouvé des solutions, pourquoi pas Marseille. Nous en avons à proposer » à qui saurait donc les entendre… mais de table ronde toujours pas de nouvelle.

Face à cette « démission » de la Ville et de l'Etat dans la mise à l'abri d'hommes, femmes et enfants, le collectif propose la réquisition de lieux vacants. « Et si l'opération de samedi dernier a raté, nous ne nous résignons pas », insiste-t-on. La lettre postée, ce matin à 6h, ils iront soutenir 4 familles roms que les forces de l'ordre doivent déloger d'un terrain à la Capelette, boulevard Lazer (10e)… pour la 4e fois.

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 18 janvier 2012) (*) PCF, EELV, PG, NPA, MJS, Gauche unitaire, Alternatifs 13, CGT 13, CNT, FSU, SUD Solidaires, Acat, Artriballes, LDH 13, Mrap 13, Pastorale des migrants, Rencontres tsiganes, RESF 13, Rusf 13, SOS Racisme, les amoureux au ban public 13, CCFD Terre solidaire, etc…

Roms. Retour à la case départ

le 15 janvier 2012

Roms. Retour à la case départ

Malgré l'action des associations, élus et syndicats, des familles restent menacées d'expulsion à la Capelette.

Malgré le soutien d'une soixantaine d'associatifs et d'élus, les quelques caravanes venues s'installer hier midi sur un terrain adjacent à l'usine Net Cacao (11e arr. de Marseille) ont dû faire demi-tour. « Nous avions décidé de faire une réquisition citoyenne pour des familles roms menacées d'expulsion à la Capelette », explique Caroline Gaudard de l'association "Rencontres tsiganes". Près de 150 personnes, hommes, femmes et enfants doivent abandonner mercredi matin au plus tard le terrain sur lequel ils ont trouvé refuge, « la police est passée, elle les a prévenus de leur expulsion », affirme Caroline.

Mais la réquisition citoyenne, même pacifique, n'a pas fonctionné. Pas moins de six voitures de police et un commissaire divisionnaire ont fait le déplacement pour empêcher les familles de s'installer. L'envoi de grues pour dégager un fourgon et deux caravanes a même été évoqué dans la matinée jusqu'à ce que les familles acceptent finalement de partir, sous la menace.

« Nous n'avons pas pu faire plus, pas pu faire mieux, nous allons les raccompagner à la Capelette », se désole Bernard Eynaud de la Ligue des droits de l'Homme qui souligne cependant la forte mobilisation des forces « syndicales associative et des partis de gauche ». Tous ne comptent d'ailleurs pas en rester là. Dès mardi, ils rendront publique une lettre ouverte, adressée au Maire d e Marseille et au Préfet de Région, pour les enjoindre de trouver une solution.

« La Ville de Marseille mérite un triple z »

« Cela s'est fait à Strasbourg, Lyon, Toulouse ou Bordeaux, pourquoi pas à Marseille », s'indigne Jean-Marc Coppola (PCF) Vice-Président du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et Conseiller Municipal à Marseille, « il y a urgence, il faut cesser cette chasse à l'homme ! » A ses côtés, Jacques Lerichomme, Conseiller Régional Paca et Vice-Président du groupe Front de Gauche, ne cache pas sa colère. « Cela fait 9 mois que l'on demande une table ronde mais tout le monde se renvoie la balle, ce qui se passe est indigne, s'énerve l'élu, à l'heure où la France a été dégradée, la Mairie de Marseille mérite un triple z du point de vue du vivre ensemble ! »

Lors de ces vœux à la presse mercredi dernier, Hugues Parant, Préfet de région, s'était montré intransigeant : pas de table ronde si « les règles de la République ne sont pas acceptées ». En clair, si les expulsions sont toujours contestées. En attendant, sans solution de replis, un bébé de cinq jours à peine, a dormi cette nuit encore dans le froid hivernal.

Mireille Roubaud (La Marseillaise le 15 janvier 2012)

Expulsion des Roms. Le PCF révolté

le 08 janvier 2012

Expulsion des Roms. Le PCF révolté

L'année démarre sur les chapeaux de roues pour les cars de CRS qui se sont vu dépêcher dès le 1er janvier à Grand Littoral pour expulser les gens du voyage des terrains vagues alors que la justice avait accordé un délai au campement jusqu'au 4 février 2012. Le 3 janvier, ils devaient encore déloger les familles Roms de la rue Zoccola à la demande de MPM. Et hier, ce sont les familles réfugiées sur le trottoir du boulevard d'Athènes qui ont dû déguerpir à l'aube, bébé sous le bras. Une série noire qui fait réagir Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13, qui estime : « La chasse aux Roms a repris de plus belle. Au coeur de l'hiver, leurs maigres protections contre le froid sont ainsi régulièrement détruites. Cette situation est intolérable et l'attitude de la République profondément révoltante. Nous appelons l'ensemble des pouvoirs publics à trouver rapidement une vraie solution pour permettre à ces familles de vivre dignement et de construire leur avenir. »

La Marseillaise, le 7 janvier 2012

La chasse aux Roms continue

le 05 janvier 2012

La chasse aux Roms continue

La chasse aux Roms a repris de plus belle à Marseille. A plusieurs reprises, et ce encore hier, des familles ont été expulsées de leur campement de fortune par les forces de l’ordre et sont systématiquement évacuées de chaque endroit où elles trouvent refuge.

Au cœur de l’hiver, leurs maigres protections contre le froid sont ainsi régulièrement détruites. Elles vivent dans la peur et l’insécurité la plus totale. Cette situation est intolérable et l’attitude de la République profondément révoltante. Nous appelons l’ensemble des pouvoirs publics à trouver rapidement une vraie solution pour permettre à ces familles de vivre dignement et de construire leur avenir.

Communiqué de presse de Pierre Dharréville

Secrétaire départemental du PCF 13

Membre du conseil national du PCF

Marseille, le 5 janvier 2012

 
 
 
 
 
 
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