Fédération de Haute-Corse

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Vote des résidents étrangers. « Annuler sans attendre cette anomalie démocratique »

le 17 septembre 2012

Vote des résidents étrangers. « Annuler sans attendre cette anomalie démocratique »

Communiqué de presse

Alors que le 8 décembre dernier, la majorité de gauche au Sénat s'était prononcée en faveur du droit de vote des résidents étrangers non communautaires et malgré l'engagement ferme du candidat Hollande sur son exécution, Manuel Valls pourtant ministre du gouvernement de gauche, tente de faire machine arrière.

Voilà plus de 30 ans que cette promesse faite par la gauche attend d'être tenue. 30 ans durant lesquels le PCF et ses élu-e-s se sont battu-e-s pour annuler cette anomalie démocratique.

Ils sont 5 millions à vivre, travailler, et payer leurs impôts en France. 5 millions qui attendent qu'enfin un gouvernement de gauche leur accorde ce droit légitime qui leur permettrait d'avoir un droit de regard sur les grands choix de société et la façon dont leurs impôts sont utilisés.

Manuel Valls, en décrétant dans le Monde daté de demain, que le droit de vote des résidents étrangers n'est pas « une revendication forte dans la société française », contredit le peuple français pourtant favorable à 70% à ce droit.

Le PCF exige que cette question soit mise sans attendre à l'ordre du jour du calendrier parlementaire. Il exige qu'il soit mis fin à cette discrimination injuste.

Parti communiste français,
Paris, le 17 septembre 2012.

« Terres de résistance ». « Le Gouvernement doit revoir sa copie »

le 12 septembre 2012

« Terres de résistance ». « Le Gouvernement doit revoir sa copie »

RESF milite pour un moratoire sur les expulsions.

La Marseillaise, le 12 septembre 2012

Roms. PCF : aller plus loin

le 24 août 2012

Roms. PCF : aller plus loin

Le PCF s'est réjoui de la mesure en faveur de l'embauche des Roms décidée la veille par le gouvernement, mais a souhaité qu'il aille plus loin et arrête notamment les expulsions.

Dans un communiqué, le Parti communiste « se félicite de sentir le souffle d'une volonté affichée de changement ». « L'annonce de la suppression de la taxe de 700 euros due par les employeurs pour chaque embauche de Roms est à cet égard une bonne nouvelle ».

« Toutefois, l'absence de moratoire sur les expulsions et de remise en cause des contraintes administratives pour accéder à un emploi provoque notre inquiétude. Rien ne serait plus décevant que de voir croître le nombre d'expulsions et de démantèlements de camps sans la mise en place de réelles solutions alternatives », ajoute le texte.

Aussi, le PCF propose « l'adoption immédiate d'un moratoire sur les expulsions, l'arrêt des discriminations au regard du droit du travail » et des « tables rondes départernentales associant représentants du gouvernement, élus des collectivités territoriales et associations qui agissent auprès des familles ».

La Marseillaise, le 24 août 2012

Roms. « Un sujet à traiter au niveau européen »

le 03 août 2012

Roms. « Un sujet à traiter au niveau européen »

Jean-Marc Coppola, Vice-Président PCF de la Région PACA, s'insurge contre le traitement fait aux Roms à Marseille après l'expulsion de vingt familles d'un hébergement d'urgence.

L'Humanité. Quelle est la situation des ROMS à Marseille ?

Jean-Marc Coppola. Des familles de Roms ont été chassées d'un terrain qu'elles occupaient à la porte d'Aix, à l'entrée de Marseille. L'État, qui avait ensuite ces familles à l'unité d'hébergement d'urgence (UHU), décide aujourd'hui de les chasser. Ils se retrouvent ainsi à la rue. Or nous avions déjà envoyé. avec des associations, un courrier collectif au ¨résident Hollande. Cette lettre trouve comme réponse les expulsions récurrentes de Roms.

L'Humanité. Peut-on dire que la politique à l'égard des Roms se résume à l'expulsion ?

Jean-Marc Coppola. Absolument. Les Roms sont sans cesse méprisés, chassés, expulsés. Aujourd'hui. cette situation doit s'arrêter. Il s'agit d'hommes, de femmes et des enfants. On peut envisager que la philosophie des élus de Droite soit de faire cette chasse à l'homme. Mais c'est moins compréhensible venant d'un Gouvernement de Gauche. Donc nous critiquons les expulsions mais également la passivité des pouvoirs publics. De plus, l'UHU ne répond plus aux normes légales, actuelles. D'une part, il accueille dans les dortoirs six à huit personnes. D'autre part, c'est une zone de maltraitance, de non-droit et d'insécurité. N'importe quelle unité d'hébergement en France fermerait dans les 24 heures, sauf à Marseille. C'est pourquoi je qualifie la position des autorités de non-assistance à personne en danger.

L'Humanité. Quelles sont vos propositions concrètes quand on sait la pénurie de logements sociaux ?

Jean-Marc Coppola. Au PCF et au Front de Gauche, nous souhaitons d'abord que le sujet soit traité à l'échelle européenne. Les Roms sont des citoyens européens et la législation européenne fait que ces citoyens sont partout chez eux. Ils ne viennent pas par gaieté de cœur en France. Ils viennent parce qu'ils fuient la misère ou qu'ils ont été chassés par l'extrême Droite dans leur pays. Enfin, il y a 2.000 Roms dans les Bouches-du-Rhône. C'est beaucoup et peu à la fois sur 1,6 ou 1,8 million d'habitants. Arrêtons de dire que la crise nous rend complètement impuissants ! La Préfecture possède des appartements vides qui pourraient être utilisés. La République se doit de donner un toit à tous les résidents de notre pays ! Je n'oppose pas la construction de logements sociaux et la création de conditions de vie décentes pour les Roms comme le font certaîns élus de Droite. Je ne les stigmatise pas. Soyons à la hauteur de l'image de la France : l'image du pays des droits de l'homme.

Entretien réalisé par Vivien Rebière (L'Humanité, le vendredi 3 août 2012)

Pour les Roms, le changement, c’est pour quand ? Communiqué de presse de Jean-Marc Coppola

le 02 août 2012

Pour les Roms, le changement, c’est pour quand ? Communiqué de presse de Jean-Marc Coppola

Comme une mauvaise série sans fin, la saga des Roms se poursuit à Marseille et dans le département. On serait pourtant en droit de croire au scénario du changement. La chasse à l'homme doit finir, et dans le pays tout entier. Il y a besoin d'un traitement humain de la situation de ces familles venues en France sous la contrainte et qui résident aujourd’hui dans les Bouches-du-Rhône. Subissant l’humiliation et la terreur, via la multiplication des procédures judiciaires et des expulsions aux conséquences graves pour les enfants, ces citoyens européens sont traités comme des chiens dans l’indifférence et le mépris de la majorité des élus de tous bords.

Je m'insurge contre ces pratiques et plus particulièrement encore contre l’attitude et les mensonges du maire de Marseille, ne cessant de répéter que les Roms sont considérés avec humanité. La réalité est tout autre. La Ville comme le Conseil général et la Communauté urbaine multiplient les procédures de délogement dès lors que les familles trouvent un terrain, un trottoir ou un appartement de fortune avec l'aide d'associations et même du diocèse.

Certaines sont placées à l’Unité d’hébergement d’urgence (UHU) alors que ce n'est pas sa mission. Cette structure est devenue une zone de non-droit, d'insécurité et de maltraitance avec la bénédiction de la mairie de Marseille qui refuse d'investir dans le centre ou d'en créer de nouveaux. Laisser la situation en l'état met les dirigeants de la Ville en position de non-assistance à personnes en danger et se rendent ainsi comptables de tous les problèmes qui y surviennent.

Si l'hiver est cruel pour ces familles, l'été l'est encore plus. Et il serait grave, irresponsable et dangereux de laisser pourrir une situation qui finit par opposer les hommes entre eux, qu'ils soient français ou étrangers.

Il est urgent que le gouvernement de gauche fasse la différence avec l'UMP et ses sbires Guéant, Gardère et consort. Qu'il y ait des vides juridiques ou que la législation européenne soit bafouée, peu importe : il y a besoin de réfléchir et d'agir pour créer les meilleures conditions d’accueil et d’insertion de ces familles en mettant autour de la table les différents acteurs pour loger, soigner, éduquer et employer les parents et les enfants qui ont été chassés par la pauvreté et persécutés l'extrême droite de Roumanie et des pays de l'Est de l'Europe.

Jean-Marc Coppola, Vice-président de la Région PACA, Conseiller municipal de Marseille

Aix-en-Provence. Raser les camps ne solutionne aucune pauvreté

le 12 juillet 2012

Aix-en-Provence. Raser les camps ne solutionne aucune pauvreté

Rassemblement. Le CADDRIS a organisé une manifestation lundi soir avant le Conseil municipal à 18h. Censure de la municipalité.

 

 

 

La Marseillaise, le 11 juillet 2012

« Au mépris des droits humains les plus élémentaires »

le 11 juillet 2012

« Au mépris des droits humains les plus élémentaires »

Solidarité. Un collectif de défense des Roms exige des autorités l'arrêt immédiat des expulsions.

« Depuis des années et surtout 2010 suite au discours de Grenoble, à Marseille comme ailleurs, la politique de traque aux Roms non seulement continue mais s'amplifie avec arrogance et au mépris des droits humains les plus élémentaires » scande Philippe Dieudonné responsable de la Ligue des Droits de !'Homme des Bouches-du-Rhône, hier à 11h aux Mobiles en haut de la Canebière devant une cinquantaine de personnes. Une semaine d'actions au slogan unique « ça suffit ! Dosta ! ». Toutes les associations qui luttent depuis des années pour le respect à la dignité des populations rom en ont assez d'être promenées par les pouvoirs publics.

« A côté de nous », continue-t-il, « dans notre ville, dans nos quartiers, des familles rom, habitant dans des bidonvilles ou des campements de fortune de plus en plus précaires et indignes, sont condamnées à errer à marche forcée, chassées de trottoir en trottoir, harcelées par la police et soumises à l'agression politiquement instrumentalisée de certains riverains ». Quelques femmes roms sont présentes et écoutent impassibles.

« À Marseille », relance Philippe Dieudonné, « le collectif de solidarité avec les Roms comme d'autres collectifs de solidarité à Nantes ou ailleurs, dénonce la continuité des pratiques d'expulsion sans solutions alternatives, qui laissent ces habitants sans ressources et sans protection ».

L'humanité relative

Ils ont désormais des exigences : d'abord, l'arrêt immédiat de toute expulsion sans propositions de logements viables et acceptables par les familles. Ensuite l'abrogation totale et sans condition des « dispositions transitoires », scandaleuses mesures discriminatoires applicables aux seuls ressortissants roumains et bulgares pourtant citoyens européens -pour qu'ils aient ainsi un accès garantie au droit commun (logement, santé. éducation, travail…).

Lundi lors du conseil municipal, les 6 militants y ayant pénétré avec des pancartes ont été remis dehors. C'est le communiste Jean-Marc Coppola qui s'est fait leur porte-parole s'entendant répondre que les populations rom étaient traitées avec humanité à Marseille. « Je vous laisse apprécier l'humanité qu'il y a à laisser ces familles croupir sur un trottoir sous les ponts ou sous les autoroutes », ironise Philippe Dieudonné, « il est inacceptable de créer les conditions d'une misère que l'on croyait disparu ».

L'entourloupe du Préfet

Et le collectif de regretter que leurs demandes de rencontre avec le Préfet de Région trouvent lettres mortes. « Vendredi, nous avons été reçus à la représentation régionale de la commission européenne, explique-t-il, et y avons appris un scoop ».

D'importants fonds européen peuvent bien être alloués depuis 2010 afin de pourvoir aux investissements pour les hébergements des populations les plus vulnérables. « Sauf que la Préfecture de Région, n'a pas ouvert de ligne budgétaire pour recevoir cet argent », dénonce Philippe Dieudonné, « même si elle affirme y réfléchir ». Le collectif y voit encore la preuve « d'une volonté politique locale de ne pas aider ces populations ». le collectif brandit cette lettre envoyée au nouveau Président de la République demandant : « Un moratoire sur les démantèlements et les expulsions des "bidonvilles" des Bouches-du-Rhône, notamment ceux situés sur les trottoirs. Les Préfets ne sont pas "obligés" de prêter le concours de la force Publique. Que la Police cesse immédiatement ces harcèlements et ses violences. Que les services de l'État mettent tout en œuvre pour trouver des lieux d'hébergement (bâtiments et terrains de l'État, application de la loi de réquisition pour des logements vacants, maîtrise d'œuvre sociale pour la gestion des lieux…) ».

Philippe Pujol (La Marseillaise, le 1er juillet 2012)

Les lesbiennes et les droits des personnes LGBT en Afrique. Intervention de Marie-Christine Vergiat

le 11 juillet 2012

Les lesbiennes et les droits des personnes LGBT en Afrique. Intervention de Marie-Christine Vergiat

Intervention 05/07/2012 - Monsieur le Président, le sort de la communauté LGBT en Afrique inquiète de plus en plus. Dans plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne, l'homosexualité est encore punie par la peine de mort. Vingt-sept pays la répriment sur le plan pénal et ils sont au nombre de 38 quand il s'agit de femmes. Ces questions sont instrumentalisées à des fins politiques ou religieuses. L'homosexualité est dénoncée comme un mal de l'Occident alors que l'homophobie a, justement, été importée d'Occident par des religieux. Plusieurs pays sont en train de renforcer leurs lois répressives dans ce domaine et, même quand des législations antidiscriminatoires existent, elles sont mal appliquées, voire pas du tout appliquées.

Les femmes sont encore plus victimes de ces discriminations que les hommes, doublement victimes, en tant que femmes et en tant que lesbiennes. L'accusation d'homosexualité est même utilisée pour les réduire au silence quand elles osent revendiquer leurs droits à la différence, à l'autonomie et, plus généralement, à l'égalité, sans même parler des viols dits "correctifs".

Seuls quelques dirigeants africains, comme Monseigneur Desmond Tutu ou Joyce Banda, le nouveau président du Malawi, osent aller à contre-courant. La situation des LGBT est d'autant plus difficile qu'ils n'ont aucun pays voisin où se réfugier, puisque discriminations et persécutions sévissent à grande échelle sur la quasi-totalité du continent. L'évaluation de la situation en Afrique du Sud, longtemps considérée comme une sorte d'eldorado, est inquiétante.

L'Union européenne ne peut en aucun cas rester silencieuse et ne peut pas non plus se contenter de mots. Plus que jamais, elle doit soutenir les réseaux qui militent en Afrique contre ces discriminations et faire de ces questions un point clé du dialogue politique avec les États africains.

L'Union européenne doit aussi ouvrir largement ses portes à celles et ceux qui lui demandent asile parce qu'ils sont victimes de discriminations en ce domaine.

Marie-Christine Vergiat, Députée européen Front de Gauche

Marche des fiertés et de l’égalité à Marseille. intervention de Jean-Marc Coppola

le 10 juillet 2012

Marche des fiertés et de l’égalité à Marseille. intervention de Jean-Marc Coppola

Heureux d’être présents pour représenter le PCF et le FDG et vous dire que notre action politique permanente est guidée par la volonté de construire une société de vivre ensemble

Le VIVRE ENSEMBLE c’est l’HUMAIN D’ABORD
Le VIVRE ENSEMBLE c’est la recherche l’émancipation humaine et de l’épanouissement des femmes et des hommes
Le VIVRE ENSEMBLE, c’est le combat contre l’homophobie et ses discriminations

Ce combat passe par le respect des différences, le respect de ce qu’il-elle est, non pas seulement dans les apparences, mais au plus profond de lui-même-d’elle-même, le respect de son orientation sexuelle.

C’est pourquoi les députés communistes étaient les seuls, en 1960, à voter contre l’amendement Mirguet qui faisait de l’homosexualité un « fléau social »

C’est pourquoi le PCF a voté en 1981 la dépénalisation de l’homosexualité, présentée par François Mitterrand, puis le pacs en 1999.

C’est pourquoi au cours de ces dix dernières années, les parlementaires communistes ont déposé plusieurs propositions de loi :

  • contre les propos homophobes, lesbophobes et transphobes (juillet 2004)
  • pour supprimer les inégalités contenues dans le pacs (déc 2009)
  • pour le droit à l’adoption pour les couples pacsés (mars 2010)
  • pour ouvrir le droit au mariage à tous les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle (mars 2010)
  • pour l’accès à la filiation pour toutes les formes de famille (avril 2011)

Aujourd’hui avec la mise hors d’état de nuire de Nicolas Sarkozy, un nouvel espoir s’ouvre pour l’égalité des droits, une des valeurs fondamentales de notre République et des avancées dans le respect des différences

Nous pouvons être satisfaits de l’engagement du nouveau gouvernement sur le mariage homosexuel et l’adoption pour les couples homosexuels

Il s’agit là d’un droit fondamental, celui de la reconnaissance de toutes les formes de familles – familles recomposées, couples de lesbiennes, couples de gays, aux côtés de la famille hétéro –

Pour autant il faut aussi agir pour leur droit à la filiation directe et pas seulement par l’adoption

Enfin de la même façon le combat des personnes trans-sexuel-le-s et transgenres qui ne veulent pas s’enfermer dans un genre déterminé doit être soutenu

Le genre dans sa version rigide traditionnelle fait partie des piliers d’une société que nous combattons, perpétuant les aliénations et les discriminations dont sont victimes les femmes et les personnes LGBT, en particulier

Gay-pride Marseille. L'espoir de nouveaux droits

le 08 juillet 2012

Gay-pride Marseille. L'espoir de nouveaux droits
 
 
 
 
 
 
Bienvenue sur le site de la Fédération du Parti Communiste Francais de Haute Corse
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