Fédération de Haute-Corse

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Situation des Roms à Marseille : Rassemblement

le 15 décembre 2011

Situation des Roms à Marseille : Rassemblement

 

Devant les docks de la Joliette

Marseille

Vendredi 16 décembre à 10h

La demande d'évacuation concernant les Roms qui campent sous la passerelle de l'avenue du Capitaine Geze (15e arrt) a été provisoirement rejetée. Il s'agit donc d'obtenir que ces familles soient logées décemment, avant l'expiration du "sursis" à l'évacuation.

Par ailleurs, le campement actuel sous la passerelle n'a rien de décent, et une solution doit, de toutes façons, être trouvée.

Mendiants solidaires : 3e jeudi de la colère (10/11)

le 31 octobre 2011

Mendiants solidaires : 3e jeudi de la colère (10/11)

Devant la Mairie Quai du Port 13002 - Marseille Jeudi 10 novembre à 11h30 Pour le retrait du décret anti-mendicité du 17 octobre Appel de la Fondation Abbé Pierre et des communautés Emmaüs de Saint-Marcel, Pointe Rouge et Cabriès Avis à la Population ! Le quai du Port rebaptisé : Quai de la Mendicité » ! La Ville de Marseille reste campée sur le maintien de l’arrêté municipal anti-mendicité qui criminalise la pauvreté. Pour ce 3ème jeudi de la colère, le jeudi 10 novembre à 11h30, les pauvres et ceux qui les soutiennent resteront campés devant l’Hôtel de Ville. Les mendiants solidaires rebaptiseront le Quai du port : « QUAI DE LA MENDICITÉ ! » Les communautés Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre, les associations, confédérations et syndicats se constituent en collectif pour donner de l’ampleur au Mouvement des Mendiants solidaires et appellent la population à venir les soutenir et à mendier devant la Mairie Centrale. Déterminés à se faire entendre, ils le feront cette fois en musique ! La misère ne se cache pas, elle se combat !

Mendiants solidaires : 2ème jeudi de la colère (27/10)

le 25 octobre 2011

Mendiants solidaires : 2ème jeudi de la colère (27/10)

Devant l’hôtel de ville Marseille Jeudi 27 octobre à 11h30   Communiqué de presse EMMAÜS La Fondation Abbé Pierre et l es communautés Emmaüs de Saint-Marcel, Pointe Rouge et Cabriès. Le 25 octobre 2011 Mendiants solidaires : Acte II 2ème jeudi de la colère : jeudi 27 octobre 2011 - Hôtel de ville « DES POUBELLES POUR MANGER ET S’HABILLER » ! Les pauvres réclament un PV, le « Permis de Vivre » ! En attendant, ils n’auront d’autre choix que de continuer à faire les poubelles de la ville et à demander la pièce…, pour SURVIVRE. La Ville de Marseille, plutôt que d’investir dans des dispositifs de lutte contre l’exclusion, préfère criminaliser les pauvres pour mieux les rendre invisibles. La misère ne se cache pas, elle se combat ! Emmaüs appelle les citoyens marseillais, les politiques et les associations à s’indigner contre l’arrêté municipal anti-mendicité et à participer solidairement à la 2ème séance collective de mendicité et de glanage, organisée devant l’hôtel de ville jeudi 27 octobre 2011 à 11h30.

Retrait de l'arrêté anti-mendicité : Sans débat mais avec un beau tintamarre

le 23 octobre 2011

Retrait de l'arrêté anti-mendicité : Sans débat mais avec un beau tintamarre

Hôtel de ville. Les gamelles ont tinté très fort pour exiger le retrait de l’arrêté anti-mendicité.

Ils étaient près de 300 à répondre à la provocation municipale lancée lundi en marge du Conseil sans même qu’il n’y ait débat. Politiques, associatifs et anonymes, SDF ou non, ont suivi l’appel des communautés Emmaüs à se constituer « mendiants solidaires » (après s’être déclarés « délinquants solidaires » suite aux arrestations de compagnons sans-papiers) hier devant l’hôtel de ville de Marseille. Et c’est, armés de gamelles remplies de la recette d’une manche collective, qu’ils ont procédé à un grand tintamarre pour faire entendre leur colère, avec « une pensée toute particulière pour le préfet, complice », précisait un manifestant au micro. « Cette mobilisation montre qu’il est temps que ça change, politiquement. Nous ne pouvons que nous révolter face à cet arrêté aussi stupide que dangereux », estime Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13, dénonçant un texte « qui s’en prend aux pauvres plutôt qu’à la pauvreté. Autant dire que l’UMP signe là un aveu d’échec car il y a mieux à faire à l’entrée de l’hiver que de pourchasser les SDF et les étrangers. » Les réels soucis des Français sont ailleurs. Et que dire de ceux, quotidiens, des Marseillais en matière « de logement, d’éducation et d’emploi », voire de transports, souligne la députée PS Sylvie Andrieux qui voit dans cette mesure « la drague d’un électorat d’extrême droite, histoire d’éviter de faire face à des responsabilités plus sérieuses ». Une tentative désespérée de détournement d’attention, c’est aussi l’analyse du Vice-Président de Région (PCF) Jean-Marc Coppola, « car enfin, du point de vue des réalités, c’est incompréhensible puisque non seulement la mendicité a diminué ces derniers mois mais surtout la série de faits divers qui aurait motivé l’arrêté, relève du grand banditisme ». Incapable d’y faire front, l’UMP « s’en prend aux pauvres avec un gadget de démagogie sécuritaire et détourne l’attention des Marseillais au moment où ils reçoivent leur feuille d’impôts locaux bien rehaussés ». Pour le NPA, le militant Jean-Marie Battini, note que « la guerre contre les pauvres a grimpé d’un cran » et s’insurge « quelle indécence alors qu’on débloque des mil, lions pour les banques ». Plus de bruit chaque jeudi Chapka vissée sur la tête, Paul, « bolchevique » assumé de 78 ans, va même proposer « la révolution. On sait que la société est dans une crise plus profonde qu’on veut bien nous le faire croire. Le gouvernement continue à favoriser les riches et pénaliser les plus fragiles. Puisqu’on marche sur la tête, il est’ temps de procéder à un renversement complet. » Et dans ces rangs bruyants, se portaient encore solidaires d’Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre, Artriballes, les Amis de la terre, la LDH, la Pastorale des migrants, Rencontres tsiganes, Médecins du monde, ainsi que les représentants politiques d’Europe Écologie-les Verts, du Modem et du Parti de Gauche. Le mouvement de protestation n’est pas près de s’arrêter. Responsable de la communauté d’Emmaüs Saint-Marcel, Anne Issler assure : « On ne lâchera pas tant que ce texte ne sera pas levé. » Chaque jeudi, ils continueront à faire plus de bruit… pour être entendu « jusqu’à Paris ». Stupide, inapplicable, grossier… et si derrière cet arrêté, c’était encore les Roms que visait la municipalité, évitant ainsi le procès d’un texte raciste ? Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 21 octobre 2011) …et devant les tribunaux La Ligue des droits de l’Homme conteste l’arrêté municipal visant à rendre la mendicité passible d’une amende de 38 euros. L’arrêté pris par la majorité UMP « se situe dans le droit fil des arrêtés municipaux qui n’ont cessé d’éclore, à un rythme régulier depuis 1993, dans de multiples communes de France », contextualise la LDH qui s’étonne que la Mairie de Marseille ait dû prendre un arrêté « pour des nuisances qui sont déjà parfaitement réprimées par les lois en vigueur. Ainsi, l’ordre public peut-il être parfaitement maintenu sans l’interdiction érigée par le maire. » La LDH a, en conséquence, décidé de contester l’arrêté municipal devant la juridiction administrative. « Les associations devraient suivre en se portant partie civile », soutient Fathi Bouaroua, responsable régional de la Fondation Abbé Pierre.

Arrêté anti-mendicité à Marseille : Communiqué de presse de Pierre Dharréville

le 20 octobre 2011

 Arrêté anti-mendicité à Marseille : Communiqué de presse de Pierre Dharréville

Ce matin, avec plusieurs centaines de personnes, à l’initiative d’Emmaüs, nous étions réunis devant la Mairie de Marseille pour refuser l’arrêté honteux pris par le maire de la ville. L’UMP, au plan local comme au plan national, choisit de lutter contre les pauvres plutôt que contre la misère. C’est encore une fois la traduction de cette politique de classe que mène la droite avec acharnement. Ainsi, il faudrait criminaliser les pauvres (au passage uniquement les chasser du centre de Marseille) comme on chasse les Rroms et comme on a délogé les familles populaires de la rue de la République, alors que 8 millions de personnes sont sous le seuil de pauvreté dans notre pays. Nous demandons le retrait de cet arrêté révoltant publié au moment de la journée mondiale de lutte contre la misère, alors que l’hiver pointe son nez et que l’Etat porte de graves coups au service humanitaire comme le SAMU social. Je crois que la population marseillaise ne se reconnaitra pas dans de tels choix politiques. Les décisions de ce type montrent l’urgence de changer de politique pour éradiquer la misère et remettre l’humain au centre. Pierre Dharréville Membre du Conseil national du P.C.F. Secrétaire Départemental du P.C.F.13 Le 20 octobre 2011

Collectif Provençal Sortir du colonialisme : Rassemblement et manifestation (17/10)

le 13 octobre 2011

Collectif Provençal Sortir du colonialisme : Rassemblement et manifestation  (17/10)

Aux pieds des escaliers de la Gare Saint-Charles

 

En haut du boulevard d’Athènes 13002 - Marseille Lundi 17 octobre à 18h30   Communiqué de presse Le 17 octobre 1961, il y a tout juste cinquante ans, répondant au couvre-feu imposé par la police aux Algériens de Paris, la fédération de France du Fln avait appelé à une grande manifestation pacifique. Sous les ordres de Papon, la police parisienne a réagi avec une violence et une sauvagerie typiquement coloniale. Ce jour-là, il y eut un grand nombre de morts et plus encore de blessés. Les corps étaient jetés dans la Seine par les policiers en furie. Les historiens ont dénombré près de 200 morts et disparus. Pourtant, ce crime resta sous silence ou presque pendant plus de vingt ans. Et, alors que Maurice Papon a été condamné pour les crimes qu’il a commis sous l’occupation nazie, il n’a jamais été inquiété par la Justice pour celui-là. Le Collectif provençal Sortir du Colonialisme demande la reconnaissance de ce crime comme crime d’Etat. Il exige aussi pour aujourd’hui une autre politique d’accueil face aux dérapages à répétitions du couple Guéant – Hortefeux et à la chasse aux sans-papiers et aux roms, qui sapent un peu plus chaque jour la devise de notre république : Liberté, égalité fraternité. Le Collectif appelle à un rassemblement le 17 octobre 2011, à 18h30, aux pieds des escaliers de la Gare Saint-Charles, en haut du boulevard d’Athènes. La manifestation défilera sur la Canebière jusqu’au Vieux Port. Organisations partie prenante de cette initiative : Association nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA) - Fédération tunisienne des citoyens des deux rives (FTCR) - Comité solidarité Maghreb (CSM) - Comité Frantz Fanon - Forum Mediterraneo 2013 - Ligue des droits de l’Homme (LDH) - Association Ancrages - Association l’Arche - LDH Toulon - Afriki Théâtri - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Espace Franco Algérien Paca - Parti de Gauche (PG) - Parti Communiste (PCF) – Survie 13 - Rouge Vif 13 - France Algérie Aix - Femmes méditerranéennes et citoyennes du Pays d’Aix - Association des Comoriens de Marseille - Association des Femmes Comoriennes – ACJ Jeunesse et Culture Marseille - Europe Ecologie les Verts (EELV) - Association Harahouna - Parti des Indigènes de la République (PIR) - L’Ecomotive - Réseau France Orient Culture - Union juive française pour la paix (Ujfp) - Femmes de la Méditerranée - Union de la communauté algérienne - AFASPA 13 - Mrap 13 - Gauche Unitaire - Parti Occitan - Régions et peuples solidaires – ATTAC Marseille. Agenda des initiatives autour du 17 octobre :

  • Dimanche 16 octobre : L’Union des universitaires algériens et franco algériens (UFAC) organise une rencontre débat à partir de 14 h au CRDP, 31 bd d’Athènes à Marseille.
  • Dimanche 16 octobre : de 16h à 21 h aux Mobiles, en haut de la Canebière « Paris – 17 octobre 1961 – amnésie à la française » Plus d’infos
  • Lundi 17 octobre à 19h : projection du film de Mehdi Lallaoui « Le silence du fleuve » suivi d’une conférence de Radoine Bengriche (historien). Association Ancrage, 42 bd d’Annam 13016 Marseille.
  • Lundi 17 octobre à 20h30 : projection du film « Hors la loi » de Rachid Bouchared à l’Ecomotive (en bas des escaliers de la gare Saint-Charles).
  • Jeudi 20 octobre à 20h au cinéma Le Royal, à Toulon, diffusion du film documentaire « Ici on noie les Algériens – 17 octobre 1961 » de Yasmina Adi, organisée par la LDH Toulon.
 

Arrêtez la traque des roms : Pour une politique municipale respectueuse des droits de l'homme (17/10)

le 12 octobre 2011

Arrêtez la traque des roms : Pour une politique municipale respectueuse des droits de l'homme (17/10)

Rassemblement devant la salle du conseil municipal

Place Bargemon

13002 - Marseille

Lundi 17 octobre à 11h30 Nous ne pouvons concevoir que Marseille, du haut de ses 2600 ans d’histoire de flux migratoires, n’ait pas la volonté d’être le fer de lance d’une politique d’ouverture, d’une politique basée sur des valeurs de solidarité et de respect des droits de l’Homme. A l’instar d’autres villes de France, Marseille doit s’engager dans une politique d’accueil et d’intégration de la population Rrom, qui depuis plusieurs années déjà tente de survivre dans des conditions indignes. La ville de Marseille doit se démarquer d’une politique dictée au plus haut sommet de l‘Etat. L’hébergement à l’UHU (unité d’hébergement d’urgence) de ces familles, ne peut être conditionné à l’acceptation de leur retour au Pays d’origine. Les familles qui refusent le départ sont contraintes à l’errance et à une traque policière continue, au plus grand mépris des droits fondamentaux tels que le droit à la santé, à la sécurité, à l’éducation, à l’hébergement. Cette stratégie tend à faire croire que c’est en évacuant les difficultés qu’on y répond. Elle ne peut qu’exacerber les tensions sociales et renforcer le rejet de l’autre et le racisme. Il est urgent que la Mairie de Marseille se donne les moyens de répondre à cette urgence sociale et honore l’engagement pris d’une table ronde avec l’ensemble des collectivités territoriales, des élus, des représentants associatifs, pour trouver des solutions concrètes et pérennes. Nous en appelons à la prise de conscience et à la mobilisation citoyenne, et affirmons qu’à travers le traitement réservé à ces populations, c’est toute notre humanité qui est en cause, ce sont les droits de l’Homme qui sont bafoués. Aux persécutions passées et présentes, dont sont victimes les Roms, n’en n’ajoutons pas de nouvelles ! Démarche soutenue par : Rencontres tsiganes, ATTAC Mlle, Solidarité et Liberté, ASTI Aix-Mlle, CCFD Terre solidaire, UJFP, MRAP 13, Pastorale des Migrants Mlle, Mission Ouvrière Mlle, RESF 13, CIMADE, Résister aujourd’hui, Quartiers Nord Quartiers Forts, PCF, NPA, EELV, les Alternatifs, Parti de Gauche, Union Syndicale Solidaire 13, Sud Education….

Pétition du MRAP : Pour faire traduire le Ministre de l’Intérieur devant la Cour de Justice de la République

le 10 octobre 2011

Pétition du MRAP : Pour faire traduire le Ministre de l’Intérieur devant la Cour de Justice de la République

Nous avons été extrêmement choqués par les propos diffamatoires et insultants que le Ministre de l’Intérieur M. Claude Guéant a tenu publiquement à des journalistes l’interrogeant sur la sécurité à Marseille lors du Grand Jury- RTL- Le Figaro-LCI le 11 Septembre 2011. Il a ainsi déclaré : « Il y a une immigration comorienne importante qui est la cause de beaucoup de violences. Je ne peux pas la quantifier. » Comme tous les citoyens de France, Monsieur Guéant, en tant que Ministre de la République, devrait savoir que les Comoriens ont droit au respect et à ne pas être désignés comme coupables du fait de leur appartenance ethnique réelle ou supposée. Ses paroles stigmatisent de façon hasardeuse l’ensemble de la communauté comorienne de Marseille et sont une diffamation et une incitation à la haine raciale. De tels propos en font les boucs émissaires des maux de notre ville. Les Marseillais et tous les autres citoyens ne peuvent accepter une telle posture qui pose la droite dite « classique » en jumelle de l’extrême-droite. Nous n’oublierons jamais Ibrahim Ali Nous souffrons toutes et tous des mauvaises conditions de vie dues à la crise économique qui sévit en Europe et dans les pays du monde, entraînant chômage, précarité et avenir professionnel difficile pour la jeunesse. Ce sont là les principales causes de la délinquance (et l’exemple ne vient pas d’en haut !). Certes Monsieur le Ministre de l’Intérieur a prétendu regretter ses formulations « inadéquates » mais le mal est fait. Nous soutenons toutes initiatives pour faire droit à la demande du MRAP et des associations comoriennes et autres visant à saisir la commission des requêtes en vue de traduire M. Guéant devant la Cour de Justice de la République. Signez et faite signer la pétition. Le 10 octobre 2011

L'expulsion de Madeleine : Une volonté de faire taire les jeunes de milieux populaires

le 07 octobre 2011

L'expulsion de Madeleine : Une volonté de faire taire les jeunes de milieux populaires

Communiqué de presse de Pierre Dharréville

Secrétaire départemental du PCF 13

Membre du Conseil national du PCF

Ancien dirigeant national de la JOC

La politique insupportable d’expulsions et de chasse aux étrangers se poursuit sur notre territoire. Ainsi, Madeleine Moussou, une jeune togolaise de 28 ans, responsable nationale de la JOC, arrivée en France en 2004, vient de recevoir de la Préfecture de Versailles un refus quant à sa demande de titre de séjour et un commandement à quitter le territoire avant le 24 octobre 2011. Nous voulons apporter à Madeleine, à la JOC et aux jocistes tout le soutien du Parti communiste et de ses élus face à cette injustice et à cette situation inhumaine. Comme nous le faisons pour de nombreux hommes et femmes menacés, nous allons agir avec toute notre énergie pour que cesse cette politique et pour que cette décision soit remise en cause. Madeleine Moussou doit pouvoir rester en France, pour y vivre, aimer, croire, s’engager… De surcroît, si cette décision venait à être confirmée, elle ne pourrait qu’être interprétée comme une attaque brutale contre un mouvement de jeunes largement reconnu qui a le front de porter la voix des milieux populaires et ouvriers. J’appelle le gouvernement à revenir sur cette décision de toute urgence et à respecter les responsables que des milliers de jeunes se donnent pour participer à la construction de leur avenir. Pierre Dharréville Secrétaire départemental du PCF 13 Membre du Conseil national du PCF ancien dirigeant national de la JOC

Non au délit de solidarité humanitaire : Pétition de Soutien à Serge Guichard pour l'annulation de la procédure judiciaire

le 20 septembre 2011

Non au délit de solidarité humanitaire : Pétition de Soutien à Serge Guichard pour l'annulation de la procédure judiciaire

Serge Guichard, Président de l’Association de Solidarité aux familles Roumaines, Roms, association adhérente au réseau Rom’Europe, a reçu début juillet une assignation à comparaître en pénal le 22 Septembre à 14h au Tribunal de proximité, 1 rue de la patinoire, à Evry pour le délit de "dépôt d’immondices sur la voie publique".   Les faits remontent au 26 mars dernier quand, avec les Roms du bidonville de Moulin Galant, l’Association de Solidarité aux familles Roumaines, Roms, a organisé une action de "solidarité propreté" afin que les ordures ménagères y soient ramassées. Cette action de nettoyage et d’exigence de ramassage des ordures ménagères, a été annoncée aux pouvoirs publics concernés, menée en toute transparence, proprement et efficacement, avec le soutien de nombreuses autres organisations du département, avec la participation large de citoyennes, de citoyens, et des familles roms elles-mêmes. Cette action s’inscrivait dans la journée "Essonne propre" organisée par le Conseil Général de l’Essonne. Depuis le ramassage des ordures est effectif. L’action a été utile. Comment admettre que, trois mois plus tard, une convocation au tribunal, soit remise au président de l’ASEFRR. Parce que la solidarité est une valeur citoyenne, un principe fondamental de la République, nous, citoyens, associations, syndicats, organisations politiques exigeons que soit annulée la procédure pénale lancée à l’encontre de l’Association de Solidarité en Essonne aux familles Roumaines, Roms, via son président actuel Serge Guichard. Depuis huit années l’ASEFRR, affiliée au réseau Rom’Europe, s’efforce d’apporter un peu de soutien, d’aide sociale et morale dans les bidonvilles et squat Roms de l’Essonne. Ses actions sont reconnues, appréciées. Non au délit de solidarité humanitaire. L’action de « Solidarité-propreté », menée le 26 mars au bidonville dit de Moulin Galant, sert de prétexte à l’assignation de serge Guichard au pénal. Nous revendiquons le droit, le devoir, de nous indigner et de mener ce type d’action humanitaire quand nécessité s’en fait jour. L’intimidation, l’assignation en pénal, ne peuvent être acceptées. Nous demandons l’arrêt de ces poursuites Signez la pétition ici. Le 11 septembre 2011

 
 
 
 
 
 
Bienvenue sur le site de la Fédération du Parti Communiste Francais de Haute Corse
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